Ah le bon temps où il pigeait pour L’Idiot du fou Hallier.
Limonov, sans doute le plus grand écrivain russe contemporain, mérite mieux que le traitement insipide qu’en fait Carrère, si je me fie à cette critique littéraire bien pâlotte.
Je l’avais rencontré au début des années 90, dans une vieille bergerie d’un ami commun dans le maquis qui surplombe Saint Chinian. Puis nos routes ont bifurqué. Depuis il est retourné en Russie et moi j’ai émigré en Asie du sud-est.
Aux dernières nouvelles, Limonov serait parti lécher sa honte auprès de Gaydar
Jemal ou des Tchétchènes, après l’épisode peu glorieux dans lequel il s’était fait piégé par le Kremlin en train de forniquer avec
une bimbo du FSB dans une chambre d’hôtel plein de caméras cachées.