gardez moi de mes amis, je me charge de mes ennemis :
"Dans le monde sauvage des animaux politiques, il ne faut pas être sur le
passage d’un prédateur. Je le sais, j’ai traversé imprudemment la
savane. Chirac était un carnassier débonnaire. Avec lui, on était mort,
mais c’était sans rancune. Chacune de ses victimes, antilope déchiquetée
et consentante, devenait digne d’une amitié nouvelle définitivement
inoffensive. Avec Sarko, c’était différent. Le fauve avait - si l’on
peut dire - une mémoire d’éléphant. Un jour, me parlant justement de
Chirac, il m’avait dit : "François, n’oublie jamais ceci : je suis
fidèle à mes ennemis.« J’en ai encore froid dans le dos. »
il est pas mal le leotard dans le genre je te plante un couteau dans le dos