• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


bigglop bigglop 28 septembre 2011 19:16

Bonjour,

Cela n’est qu’une autre étape de la destruction des réseaux sociaux, solidaires après la remise en cause, par le décret du 13 juillet 2011, sur les associations notamment écologistes.

Les précisions sur les conditions d’application d’un article du code de l’environnement qui exclurait :
- les petites associations défendant un projet local comme une théorique association de défense de l’edelweiss franco-suisse.
- des associations comme la CRIIRAD, Générations futures, Inf’Ogm
- les lanceurs d’alerte

« Tous les vrais empêcheurs de tourner en rond sont sortis du jeu »

Le décret impose en effet que les associations comptent au moins 2.000 adhérents pour pouvoir participer aux débats. Si elles sont reconnues d’utilité publique, elles devront exercer leur action sur au moins la moitié des régions françaises et avoir plus de 5.000 donateurs. « Tous les vrais empêcheurs de tourner en rond sont sortis du jeu, accuse Corinne Lepage, contactée par 20Minutes. Les associations expertes jouent un rôle important en tant que lanceurs d’alerte et leur boulot n’est pas de chercher des adhérents mais de suivre les dossiers techniques. S’il y avait un nouveau Grenelle de l’environnement aujourd’hui, elles n’y seraient pas. »

De la même manière, les associations locales, souvent loin d’atteindre les 2.000 adhérents, sont exclues des discussions : « Cela concerne aussi les associations qui se constituent dans le cadre de l’installation d’infrastructures, comme celle qui s’est créée autour de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes », précise Corinne Lepage.

Moins d’associations pourront se porter partie civile

La possibilité de se constituer partie civile dans des procédures pénales sera également réservée aux grandes associations qui auront obtenu l’agrément nécessaire. Pour cela, il faudra correspondre aux critères d’indépendance financière, qui ne sont pas clairement définis. « Je me pose des questions sur la manière dont les agréments vont être renouvelés, poursuit l’eurodéputée. Sous prétexte de contrôler l’origine des fonds des associations, l’Etat se donne le droit de choisir les associations dont il veut bien ». Seul aspect positif de ce décret, les « faux-nez », à savoir les associations créées par des lobbys industriels, ne devraient pas passer la porte des comités environnementaux.

« C’est la première fois que je vois ça, s’indigne Corinne Lepage. La France, qui pouvait s’enorgueillir d’avoir un système d’associations très large, va limiter le nombre d’entre elles qui pourront participer  aux politiques publiques et siéger dans les organismes qui participent aux politiques d’environnement. »

http://www.20minutes.fr/article/760360/decret-tres-discret-associations-denonce-corinne-lepage


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès