À l’auteur,
Certes, Gaston Monnerville était un radical de gauche au sens d’aujourd’hui, mais il a été élu Président du Sénat (sous la IVe et Ve République) par une majorité centriste exactement comme Alain Poher qui, bien que du centre droit, avait eu à peu près la même majorité que Monnerville (Poher s’est d’ailleurs opposé à De Gaulle en 1969 puis concurrent de Pompidou à la présidentielle de 1969).
En 2011, c’est la première fois (de l’histoire) qu’il y a une majorité d’union de la gauche, communistes compris (et écologistes compris), sans y inclure le centre droit (UC). C’est en cela que c’est sans précédent ainsi que le « basculement », car même si le Sénat est devenu gaulliste, cela s’est fait très progressivement (en 1998, bataille interne entre Poncelet et Monory).
Quant à Denis Badré, tout à fait d’accord avec vous et merci de lui rendre hommage, c’est une grande perte pour le Sénat.
À quelques voix près...
Et j’en profite pour rendre hommage à un autre grand Européen alsacien.
Cordialement.