Par rapport au titre de l’article, je dirais plutôt intox du Taulier sur les emprunts toxiques .
Au sujet du « contribuable qui réglerait la note finale », il faut rappeler au Taulier que Dexia n’a dû sa survie en 2008, qu’à l’intervention publique massive avec l’injection de 6,4 milliards d’E .
Donc toujours les mêmes recettes : sociabiliser les pertes, privatiser les bénéfices .
Le président de l’association des maires de France , devant la situation suivante : 25 milliards d’emprunts toxiques contractés par 5500 collectivités locales et entreprises publiques ( sans doute tous des imprudents ! ), les banques ont parfois failli à leur rôle de conseil . Les prêts peuvent être renégociés, comme pour tout emprunteur, mais une procédure judiciaire est aussi envisageable comme l’a fait la ville de St Étienne qui a assigné la Deutsche Bank .
Cette affaire Dexia montre en outre le conflit d’intérêt ,quand l’un de ses dirigeants principaux a ,à la fois un pied dans une banque privée et un autre dans un gouvernement qui conseille des collectivités locales pour leurs emprunts .
Les emprunts toxiques des collectivités, conséquences de la privatisation et du parcours d’un homme