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scripta manent scripta manent 8 octobre 2011 18:38

Bonjour « Sincérités »

Je suis allé lire vos textes et ils m’ont beaucoup intéressé.

Je vous cite :

« La démondialisation a pour but de rendre plus juste, sociale et écologique l’organisation économique mondiale. Cet objectif est parfaitement légitime et noble. Cependant, la voie proposée, à savoir : l’instauration de Taxes Douanières, ne paraît pas d’un très grand modernisme puisqu’elle ramènerait le monde dans la situation d’avant les accords du GATT de 1947. Une réelle voie d’avenir consisterait à conserver la mondialisation actuelle tout en l’infléchissant vers une détention populaire et équitable du capital mondial des entreprises et des banques qui permettrait de contrôler leurs objectifs de développement écologique ainsi que de répartir socialement les profits de ces entreprises et de ces banques de manière équitable. »

Ce texte (et ceux qui le complètent, dont le « dividende universel ») développe un objectif louable, soutenu par des calculs réalistes. Même si l’on ne partage pas votre opinion sur cette « piste », il y a là des idées stimulantes.
Le problème est que rien de tout cela ne serait possible, à l’échelle de la planète« , que sous le contrôle d’un  »gouvernement mondial, stable, durable, démocratique et social ... Or, l’état du monde et le spectacle des tentatives de coordination au sein des institutions internationales actuelles nous montrent tous les jours qu’un tel gouvernement est absolument hors de portée et le restera fort longtemps, notamment du fait des luttes pour l’énergie, l’eau, la nourriture et les matières premières rares.

La condition préalable à toute réforme d’envergure, dans un contexte démocratique, est la concordance du territoire politique et du territoire de contrôle des flux économiques et financiers. Cette équation pouvoir/territoire n’est plus résolue aujourd’hui du fait de l’ouverture des frontières à tous les vents et de la dérégulation à outrance. 
Il faut la restaurer au niveau d’ensembles régionaux suffisamment puissants pour défendre leur propre modèle de société. En Europe, les états-nations ne disposent plus de cette capacité. C’est donc le niveau européen qu’il faut viser, ce qui nécessite aussi, je le concède, une bonne dose d’optimisme et de volontarisme.

PS : J’ai cru comprendre que vous évoquiez un « Parti Capitaliste Français » ? (clin d’oeil au PCF ?). Il me semble que cette dénomination trahit votre pensée. Pourquoi pas « Partage Capitaliste Français » ?


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