Ariane Walter :
3) Le mouvement des indignés est à ses débuts ; ils n’ont pas encore, comme Obama, qq’un qui écrit leurs discours.
Si M. Obama a besoin qu’on lui rédige ses discours, c’est qu’il n’a pas grand-chose à nous dire. D’où il résulte que si nos jeunes révolutionnaires recrutent à ce poste, c’est peut-être qu’ils souffrent de la même pathologie que M. Obama : le néant spirituel et intellectuel. Alors ils essayent de le combler en essayant d’ « agir ». Mais en principe, avant d’agir, il faut réfléchir. Sinon, l’action n’est vouée qu’à demeurer une stérile agitation...