Créé par des anciens de l’Organisation spéciale, bras armé du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), un mouvement nationaliste dirigé par Messali Hadj[1], le FLN qui se distingue par une stratégie insurrectionnelle, se trouve en conflit frontal avec le Mouvement national algérien (MNA), nouveau parti des Messalistes. Dès le mois d’avril en plein putsch des Généraux, le FLN décide de passer à l’assassinat des responsables messalistes en France. L’historien Jean-Paul Brunet considère que dès 1957, le FLN a pris le dessus sur son rival[2].
Cette guerre civile entre Algériens a sans doute coûté la vie à quelque 4 000 victimes. Un des enjeux de cette lutte fratricide que se sont livrées les deux organisations nationalistes sur le territoire français, était l’encaissement de « l’impôt révolutionnaire », c’est à dire de l’extorsion de fonds ou racket, prélevé sur les travailleurs algériens en métropole.
Pacifiques, comme on disait.
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