Le dirigiste a une forte propension à faire des procès d’intention.
Pour exister il faut qu’il s’invente des ennemis idéologiques. Cela lui
permet de prendre une posture de « résistant » : « voilà un projet de société que je combattrais toujours de toutes mes forces ». Brr, quel héroïsme !
La redistribution coercitive n’est évidemment pas de la solidarité
puisqu’il s’agit de faire payer à d’autres, par la force, des
prestations sociales.
La charité est la seule vraie solidarité. Elle consiste à s’occuper
soi-même de la misère ou de la détresse et de tenter d’y porter remède
avec ses propres ressources et sa propre volonté.
Il n’y a donc aucune raison de mépriser la charité. C’est même
parfaitement indécent. Traiter de mendiants les personnes dans le besoin
est totalement abject. Les personnes qui travaillent dans des ONG
apprécieront ce regard porté sur leur action.
Ceci dit je n’ai jamais pris le parti de la Charité contre la
redistribution coercitive dans le fil de ce post. Je ne fait qu’appeler
les choses par leur nom, ce qui a l’air d’énerver le dirigiste moyen. Je
me suis prononcé à plusieurs reprises pour l’allocation universelle comme unique forme de redistribution coercitive. Je n’ai pas l’intention de développer cela ici, le sujet est complexe.
Il ne me viendrait jamais à l’idée d’appeler l’allocation universelle
de la « solidarité » (je n’ai pas l’habitude de dégouliner). L’allocation
universelle est bien un offset social violent qui me parait pouvoir
palier aux principal défaut de la charité : son caractère imprévisible.