En un mot, plutôt qu’en 100 : merciiii, tatielily ! N’en déplaisent aux esprits chagrins, nous allons vers une intériorité citoyenne : j’ai toujours pensé que... « militer »... c’est « limiter »...
Qui fuis-je ? Où cours-tu ? À quoi
servons-nous ?- Vers l’interiorité citoyenne.
Dans le doute, la
difficulté ou l’épreuve, nous ne manquons pas de ressources mais plutôt d’accès
à celles-ci. Thomas d’Ansembourg nous propose d’accéder à l’intériorité
transformante, cette capacité que nous pouvons développer pour aligner notre
vie sur notre élan vital propre. Chacun de nous cherche un sens personnel et
vivant à son existence. Faute de le trouver à l’intérieur de soi, nous avons
créé une société où tout le monde court hors de soi. Cette course nous épuise
et épuise la planète. Aujourd’hui, devant les défis que l’humanité rencontre,
que nous soyons croyant, athée ou agnostique, que nous ayons ou non une vie
spirituelle nourrissante, et que nous adhérions ou non à une religion, nous
savons que le monde a grand besoin d’hommes et de femmes qui se connaissent
bien, qui connaissent les processus de réconciliation intérieure et les pièges
de l’ego, qui savent comment développer la confiance en soi, en l’autre et en
la vie et mettre leur talent au service de la communauté. Aujourd’hui,
l’intériorité ne relève plus de la seule sphère privée ; elle acquiert plus que
jamais une dimension citoyenne.
Les éditions de l’Homme