Je n’ai jamais voulu opposer la gauche à la religion, ce n’était pas le but de l’article. Je voulais définir ce qu’était la « droite islamique » à l’instar de la « droite chrétienne » présente en Europe et aux Etats-Unis.
Ennahda défend quand même des intérêts économiques et n’est pas opposé à l’échange marchand. Hamadi Jebali a tendu la main aujourd’hui au patronat tunisien (Pour Ennahda, « les hommes d’affaires sont des partenaires dans la prise de décision », maghreb émergent, 2/11/11). Les islamistes se sont violemment opposés aux communistes par le passé. Par contre, les islamistes fondamentalistes (ceux inspirés par Sayd Qtb) manifestent une violente hostilité au capitalisme.
Il faut bien différencier la droite islamique qui joue le jeu parlementaire, qui est légaliste et qui accepte le système marchand des fondamentalistes qui eux refusent la démocratie et le capitalisme pour imposer un califat.