• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


francis francis 3 novembre 2011 10:15

Bonjour

Curieux, après avoir lu votre article, j’ai eu le sentiment de l’avoir toujours attendu...

Votre synthèse me parait tellement juste ! Finalement, moi qui ne suis pas chercheur, j’ai suivit. un chemin identique au votre (Je ne vais pas résumer votre démarche tout de même).

Dans les années 80, j’ai, réellement souffert en faisant des recherches, soit dans les bibliothèques, soit ailleurs. Je sentais, à ce moment la, déjà, mais oui déjà que quelque chose n’allait pas. Je perdais mon temps, voila le sentiment que je ressentais... J’avais en moi un désir profond que tout cela change et... vite.

Internet ne fut donc pas une surprise lorsqu’il apparut. Je bondissais dessus avec un vieux modem à 9600 bauds, terriblement lent, mais ouvrant une autre voie à la recherche de documents.

Ce qu’internet ne fera jamais, c’est la synthèse intelligente de plusieurs documents.

La philosophie... en ce jour, semble perdue à tout jamais, pourtant, c’est bien elle, qui, par ses concepts permet la synthèse humaine des choses scientifiques. Pour l’instant, elle est un peu au rencard et pourtant, et pourtant... Dans l’hôpital universitaire ou je travaille encore, je la vois poindre avec courage. Sous une timidité feinte, elle est présente et très présente, même si, selon moi, elle a encore bien du chemin à faire.

Nos recherches sont, et c’est une nouveauté datant de quelques années, subordonnée à notre comité d’éthique... Tiens Tiens... ça c’est une nouveauté, même si elle est timidement mise en avant... Il n’y aurait donc pas que la recherche pure, mais aussi une recherche encadrée par une certaine forme de sagesse. C’est nouveau cela !

Et puis, et puis, je ne cesse de lire le point de vue philosophique de tant de chercheurs, qui s’interrogent, se posent mille questions, en sortant du cadre pur et dur de la recherche.

Faut-il ? Ne faut-il pas ? Doit-on y aller ? Ne doit on pas y aller, son des interrogations permanentes sur le net.

www.implications-philosophiques.org/qui...nous/comite-scientifique

http://fr.wikipedia.org/wiki/Chaire_de_recherche_et_d%27enseignement_La_philosophie_dans_le_monde_actuel

http://www.escpeurope.eu/fr/faculte-recherche/centres-de-recherche/centre-de-recherche-en-philosophie-economique-crephe-escp-europe/

http://www.univ-rennes1.fr/newsletter/2011-01/uneactu//Philosophie___recherche_fondamentale_et_appliqu_e_en_bio_t hique.cid58673

Monsieur, je ne vous connais pas, mais je lis vos articles avec passion.
J’ai 58 ans et toujours en moi cet espoir que l’on dit enfantin, qu’on se penche scientifiquement, certes, mais aussi humainement sur le domaine de la recherche.

Je vous donne un avis qui vaut ce qu’il vaut : Nous allons franchir un cap d’ici quelques années, peut être ni vous ni moi ne le verrons, mais il sera bien franchi. Ce cap sera le retour à la philosophie par l’intermédiaire de comités de sages permettant, par leur recul, de replacer dans un contexte humainement global, une proposition de recherche et d’aider le chercheur en replaçant son excellent travail dans l’univers)

C’est peut être un rêve, peut-être pas. Les différents liens que je vous ai soumis ci-dessus m’incite à l’optimisme.

Je ne peux incriminer la jeunesse présente dans nos laboratoires.(Vous n’incriminez personne, je tiens à le souligner cette phrase est purement personnelle) Finalement, lorsque je les regarde, si je suis honnête, c’est moi à cet âge que je vois... C’est ainsi... Mais nous pouvons mettre en place d’autres structures que les comités d’éthique pour tenter de conseiller cette jeunesse, de lui montrer certains aboutissements potentiellement néfastes de leur travail, ou au contraire les encourager avec force lorsque leurs travaux avancent.

Le monde scientifique aurait donc perdu un certain équilibre en se centrant sur la recherche pure et en oubliant tout simplement ce que j’appellerai la vie.

Affirmation douteuse s’il en est.... Je n’en suis pas sur du tout.

Une chose est sure... ouf ! je suis enfin débarrassé, ou presque, des bibliothèques, maintenant, je réfléchis à l’aide philosophique pouvant être proposée aux jeunes.

J’y réfléchis...

Merci en tous cas pour ce moment passé avec vous.

Il est vrai que sans internet, je n’aurais pas eu l’outrecuidance  (Confiance excessive en soi-même ; présomption, prétention) de vous répondre. Mais ce fut un plaisir.

A bientôt , toujours à votre écoute

Francis Montpellier


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès