Les Italiens qui crient leur joie pour saluer le départ de Berlusconi me serrent le coeur.
Ils ne se rendent pas compte qu’on vient de les sauver de la peste pour leur inoculer le choléra.
Leur nouveau chef de gouvernement, qui ne connaît que l’ultra-libéralisme, va les pressurer, les vendre à la finance, leur imposer une austérité insupportable.
Je ne connais pas les institutions italiennes, mais il me semble que pour remplacer un élu qui est démissionné, il faut quelqu’un d’élu, lui aussi.
Si cela arrivait en France, Sarko devrait être remplacé provisoirement par le président du Sénat pendant le temps d’organiser des élections présidentielles.... pas par un financier sorti d’un chapeau..