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impertinent3 impertinent3 18 novembre 2011 11:30

L’Allemagne, la Belgique, la Suisse, l’Italie, ... abandonnent le nucléaire.

Gageons que dans moins de 10 ans, on fera des plans sociaux en France pour les travailleurs du nucléaire, les centrales nucléaires devenues invendables.

Et pendant ce temps, l’Allemagne, qui a créé plus de 300.000 emplois en 10 ans dans les énergies alternatives et les économies d’énergie, aura de la peine à satisfaire les commandes en technologies dites « douces ».

Pourquoi faut-il qu’en France on s’accroche toujours à des technologies dépassées ?

Et que l’on ne vienne pas dire que l’Allemagne va compenser l’abandon du nucléaire par des achats à la France. L’Allemagne vend beaucoup plus d’électricité à la France (19,1 TWh en 2009) qu’elle n’en achète (7,2 TWh en 2009).

En fait la France a une balance import/export d’électricité positive uniquement avec la GB, l’Espagne et l’Italie.
La France achète plus d’électricité à trois pays : Allemagne, Suisse, Belgique. Ces trois pays abandonnent le nucléaire pour passer aux économies d’énergie et à la production « douce », hydraulique, éolien, solaire.

L’Allemagne va sans doute diminuer ses exportations vers la France et que celle-ci va se retrouver dans la mouise. Mais cela est la conséquence de mauvais choix qui ont été fait, par exemple de continuer dans une technologie dépassée.

De nouveau, la France, arcboutée sur des technologies dépassées, va se retrouver dans la merde dans moins de 10 ans.
Errare humanum est, perseverare diabolicum
 
Le gisement le plus prometteur est dans les économies, déductions faites de l’énergie grise, on diminue facilement du tiers la consommation énergétique, sans perte de confort et en créant de nombreux emplois.

À titre d’exemple, j’ai fait remplacer toutes mes fenêtre par des triples vitrages isolants ; fermer, toujours par des vitrages isolants, une terrasse orientée au sud (sans la chauffer) et pour un investissement d’environ 20.000 € j’ai divisé ma consommation d’énergie par deux (expérience faite sur deux ans) dans un climat assez rude. C’est à dire un gain financier personnel de 50 %, si on incorpore l’énergie grise utilisée pour la fabrication des isolants, je pense que l’on arrive à un gain global de 30 %.
Je calcule mon retour sur investissement en une dizaine d’années, sans doute moins avec l’augmentation du cout de l’énergie.

Voila une solution simple et rapide à mettre en œuvre, qui pourrait, si appliquée à grande échelle, permettre de fermer passablement de réacteurs sans diminuer le niveau de confort. En plus, cette solution procure de nombreux emplois allant du très qualifié au moins qualifié.
Le seul problème, c’est que tout le monde ne peut faire les investissements que j’ai consenti. Alors, pourquoi ne pas prévoir des prêts à taux zéro, le remboursement se faisant par le biais des économies faites sur la consommation énergétique. L’État serait remboursé en une dizaine d’années et les particuliers ne verraient pas de changement dans leur situation financière, par contre, après 10 ans, ils verraient leur facture d’énergie chuter considérablement.

Bon, je ne me fais pas trop d’illusions, les Français sont terriblement conservateurs et toute idée novatrice n’a pratiquement aucune chance. 


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