bonjour
pas grand chose à rajouter, mais la situation actuelle est le fruit d’un long processus auxquels tous les citoyens ont participé, « à l’insu de leur plein gré », et dont ils sont devenus des acteurs par leurs actions économiques et désengagement citoyen pour s’adonner seulement pour la plus part à l’hédonisme et l’oisiveté qui leur été vendu, pendant que d’autres s’emparaient des commandes de la vie politique.
en 1999 j’écrivais ces passages prévisibles car ils avaient débuté bien avant qu’ils ne soit lisibles.
Ainsi
le CNPF (acronyme) est devenu MEDEF. Le Conseil du Patronat français,
terminologie dans laquelle s’affirme le poids de l’autorité de
celui qui commande dans son seul intérêt (image péjorative du
profit), a opté pour une image plus fluide et moderne : Le
Mouvement des Entreprises de France.
Cette
idée de mouvement signifie : nous sommes agissants, nous
faisons vivre les entreprises qui vous emploient (sous-entendu ses
dirigeants), les entreprises agissent (sous-entendu la structure
collective), mais elle signifie également beaucoup plus que cela.
En
effet, la captation par l’entreprise du mot mouvement
a
une connotation sociologiquement importante, celle d’entreprise
collective visant à établir un nouvel ordre
de vie
Cette
vision de l’entreprise beaucoup plus dynamique dilue, dans
l’intérêt collectif de l’entreprise qu’affirment les
caractéristiques de la Société Anonyme, la notion de profit
personnel.
Ainsi,
à partir du sigle CNPF, qui est le reflet d’une organisation
corporatiste, défendant ses intérêts particuliers, nous passons au
sigle MEDEF qui affiche une volonté de développer son
ordre de vie.
Dans cette logique des candidats du MEDEF se présenteront un jour au
suffrage universel.,,,,,/
De
telle sorte que lorsque nous confondons croyance et but (besoin
d’exister parce que l’on EST), nous ne pouvons que nous perdre un
peu plus, parce que nous rejetons ce qui est essentiel à notre
existence le Mouvement.
Je
ne veux pas dire par-là que l’appréciation de l’existence ne
doit être que cognitive (la raison), et qu’il ne faut pas se
référer à nos sens, mais seulement qu’ils ne doivent pas
conduire à créer de nouveaux Dieux qui ne seraient autres choses
que des soutiens psychologiques
conscients.
La
conséquence en est qu’à l’exception de quelques idéalistes,
nous n’élisons plus dans toutes les instances politiques que des
hommes à notre ressemblance, de grands chefs argentiers
En
revanche, nous reléguons aux oubliettes les philosophes et les
penseurs ou bien nous les présentons comme des êtres d’un ancien
temps, qui n’ont plus de place dans le débat monétaire.
Ainsi,
nous ne nous sommes jamais écartés d’une gestion « religieuse »
des hommes. Mais comme nos nouveaux dieux savent compter,
ils assurent une gestion financière des humains. Nous ne quittons de
fait qu’une croyance pour une autre, parce qu’elles nous
ressemblent, parce que notre besoin de
foi ou
de conviction
recomposée s’empare
de toutes nos
innovations pour les déifier, les dogmatiser.
ddacoudre.over-blog.com.
cordialement.