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mick_038 mick_038 3 décembre 2011 00:28

Ce qui fait peur Olivier, c’est le fait qu’apparement dans cette centrale il n’y a jamais eu la moindre simulation de quelque panne que ce soit !! Pire encore, le personnel chargé de la sécurité de la centrale n’a jamais ouvert ne serait ce qu’une seule fois le manuel de sécurité, , et qu’aucun ne sache où se situent les différents éléments de sécurité, il leur a fallu plusieurs heures et plusieurs aller retour dans la centrale pour identifier les élements !!! Ça craint.
Je cite :
"

Le même cas de figure qu’à Fukushima

Le député UMP Claude Birraux, président de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst), s’est ainsi rendu dans la nuit de mercredi à jeudi dans la centrale de Paluel, en Seine-Maritime, accompagné d’un responsable de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ensemble, ils ont simulé "une perte totale des alimentations électriques" et du diesel de secours du réacteur numéro 1 qui nécessitait son branchement sur la tranche numéro 2 pour rétablir l’alimentation en énergie. Un cas de figure similaire à celui qui a provoqué l’accident dans la centrale japonaise de Fukushima le 11 mars dernier.

Ce qui coince, c’est qu’il a fallu plusieurs heures aux agents d’astreinte pour réaliser la procédure. Les déconvenues se sont enchaînées, commençant par le manque d’une clef nécessaire pour ouvrir un panneau d’alimentation électrique, actuellement « en commande » et donc pas disponible sur le site. C’est ensuite un problème d’"indications du document de procédure" qui ont ralenti leur action.

Une documentation erronée

Il a ensuite fallu « plusieurs allers et retours » entre la tranche 1 et la tranche 2 pour que les agents de la centrale découvrent qu’une partie des instructions qu’ils ont entre les mains sont « inexactes ». Le jugement de l’ASN est, lui, sans appel : le guide technique d’EDF pour cette procédure, daté de décembre 2008, comporte de « nombreuses erreurs » et « lacunes », et il n’était « à l’évidence pas opérationnel ».

Claude Birraux a toutefois tenu à souligner que les exploitants ont été animés par « un haut de degré de responsabilité ». Et d’insister : "il est important de signaler que le personnel a su se poser de bonnes questions, n’est jamais resté bloqué devant ces situations parfois burlesques, et au final réussissait à progresser dans ce guide technique qu’il n’hésitait pas à critiquer lui-même ouvertement".

Une autre inspection, menée cette fois-ci par le sénateur UMP et vice-président de l’Opecst Bruno Sido à la centrale du Blayais, en Gironde, a là encore mis en lumière les difficultés des agents à se repérer au milieu des documents d’EDF décrivant les consignes à suivre en cas d’incident. Alors que l’Autorité de sûreté nucléaire leur demandait "quel est le critère conduisant à l’arrêt du pompage d’eau en cas d’inondation ?", les quatre agents en poste n’ont pu y répondre qu’une demi-heure plus tard. La raison ? La réponse était mal rubriquée."

Ces mecs ne sont ils pas censée être les champions de la sécurité nucléaire ? On n’est pas censé être le champion mondial du nucléaire... Je comprends mieux pourquoi on reste impuissant à fukushima.

Si cette centrale avait dû subir le même traitement que Fukushima, le résultat aurait été 100 fois pire !! Eux ont coupé la centrale au bout de 2 heures, et encore ils ont eu un tremblement de terre énorme auparavant et un tsunami.

J’ose pas imaginer ce que cela aurait donné dans cette centrale....


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