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xantrius 14 décembre 2011 15:28

Je suis d’accord avec l’analyse géopolitique et ses conclusions. Mais :

Je ne suis pas d’accord si on fait abstraction des secteurs "informelles et des services" dans la création des valeurs, de plus-value. De dire que " Wal-Mart ne produit strictement rien, aucune marchandise, aucune valeur réelle, aucune plus-value" est faux. La plus-value est dans ce cas la distribution et la confection des marchandises et s’il y a plus-value il y a possibilité d’un bénéfice a réaliser. Exemple : Si je vends avec bénéfice du sable qui se trouve à quelque kilomètres de distance dans sa forme « naturelle » je réalise un plus-value qui se base sur le fait que le "sable livré et confectionné« n’est pas le même que le sable dans son état  »naturelle". Au dernier manque le caractère d’utilité car le sable à quelques kilomètres de distance me sert a rien si je le besoin ici sur un chantier.

Pour mon avis la création des « valeurs » financières virtuelles est symptôme d’un phénomène décrit comme baisse tendancielle de taux de bénéfice expliqué dans les hypothèses de Dr. K. Marx.

Les capitaux ne trouvent plus des investissions « rentables » dans l’économie réelle (informelle et autre services compris) pour réaliser des bénéfices. Une partie de la production ne se vends plus (les bagnoles en stock p.ex.) car par un outil de travaille planétaire hyper-productive il y a entre autre moins au moins d’intervention humaine dans le processus de production. Des bagnoles en stock représentent une plus-value réellement ajouté mais sans réalisation en bénéfice. Donc avec la prime de casse etc.  l’état transfert le cout, qui est représenté par les bagnoles en stock, sur les contribuables et sur l’endettement des consommateurs. Mais ça ne représentent aucune solution, bien au contraire. Ce sont des moyens pour reproduire la crise à une échelle bien supérieure, voir le déroulement de la crise en ce moment.

La contradiction systémique de la baisse tendancielle des taux de bénéfice n’est pas a résoudre ou a maitriser, elle a un caractère absolue, inhérente du système. Les gouvernements sont que protagonistes de cette dynamique.

Phase terminale pour le capitalisme ? Bifurcation avec possibilité de développer une société d’abondance, sans nécessite d’un marché, sans argent, avec des libres associations des producteurs - ou retour à la barbarie (sociétés avec caractéristiques précapitalistes, guerre des religions etc.) car rien n’est jamais acquis, même pas le progrès relative d’une société capitaliste.


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