Si on compare la situation actuelle avec les crises prétrolières précédentes, il y a quelques différences significatives qui permettent de douter d’une baisse durable du prix de pétrole.
- une production qui a du mal à se renouveler (exemple : épuisement des ressources en mer du Nord) qui laisse penser que le pic du maximum de production est proche.
- de nouveaux entrants dans le jeu politico-énérgétique (Russie, Venézuela) ne partageant pas les intérêts américains.
- une forte demande issue de pays non liés aux intérêts européens et américains (cf. Chine, Inde,..) qui ne permet plus à la demande américaine et à l’offre de l’Arabie Saoudite de réguler le marché pétrolier.
En conclusion, il y a plus à parier sur le pétrole à 100 $ que sur une baisse pérenne du prix du baril. Par contre, il est probable que les acteurs essayeront de rendre cette hausse progressive de façon à ne pas générer des crises.