@al.terre.natif
Dans le présent article, j’ai essayé de voir le problème sous un autre angle. Il y a des dysfonctionnements et des défaillances que chacun peut observer dans « les pays du sud » qui ne sont pas imputables à la domination externe. Lorsqu’on construit un trottoir, il est défoncé dans les 6 mois qui suivent. Pourquoi ? L’impérialisme ne me semble pas responsable de l’indolence, de la concussion, de l’incurie, du désordre, de l’esprit de démission...
— Vous dites : « Pourquoi tous les peuples de la Terre devraient fonctionner de la même manière ? » Je n’ai pas pensé une seconde à une telle éventualité. J’ai écrit un jour dans un forum le commentaire suivant :
"Privilégier le progrès scientifique et technique, c’est
être en accord avec la raison [...] Ce qu’il faut défendre globalement, c’est un ordre
socio-économique qui récompense la probité, le sens du rationnel, les vertus
d’investissement et d’innovation. Il existe des valeurs universelles qu’aucun
groupe social ne peut ignorer sans se placer hors des temps présents...
L’économie comme la culture imposent une communication avec l’autre, une
ouverture sur le réel. Mais, pour se conformer à l’âge moderne, faut-il mettre au rebut les caractères et
les idéaux qui sont la raison d’être des peuples ? Bien sûr que non... Si
changer constitue a priori un signe d’évolution, il est grave qu’il prenne la
forme d’un reniement de soi. De même qu’un enfant se développe en devenant un
adulte, non en mettant un long pantalon, une nation se développe à partir de ce qu’elle est ».
Cordialement