Entre une population mal élevée (et prétentieuse de surcroit) qui urine dans la rue (et j’en passe) et une municipalité politico-mafieuse (suffit de voir le tout pouvoir des syndicats dans cette ville) qui se caractérise par son laxisme citoyen, le tableau de Marseille au XXIe est exaspérant. Et c’est la France ! Enfin, pas pour les marseillais, suffit de leur en parler pour voir des réactions primaires dans l’ensemble. J’ai fini par détester cette ville, l’air y étant insupportable, mais alors les mentalités... la fusion du civilisé et de l’anarchisme amène à quelque chose de pas très reluisant. C’est Izzo, l’écrivain marseillais, qui avait raison, je crois, lorsqu’à la fin de sa vie il est revenu sur ses positions pro-marseillaises disant que ce cosmopolitisme moderne y était un véritable échec : plus de points de repère, plus de véritables cultures (exceptées certaines minorités), le tout noyé dans un matérialisme décadent encore plus débile que ce que certains intégristes dénoncent en occident. Il n’y a plus d’urgences dans cette ville, ça sent déjà le chaos.
Marseille « ville fleurie »... dans une autre dimension !