Un complément d’information : le journaliste de France Inter (voir liens ci-dessus) s’étonne que la société Matimco de Jacques Monsieur soit enregistrée dans le secteur textile.

En fait, dans les années 1950 – 1960, le textile était une branche où les Juifs se sont fait remarquer et il y avait une communauté juive de spécialistes de ce secteur à Bruxelles et à Paris. Ils ont probablement été contraints (Mossad ?) d’envoyer de l’argent en Israël, la jeune nation (ce point est controversé).

Certains ont fait fortune comme les Levi et les Salik.

La société Levi-Strauss avait une usine de jeans à Arlon (usine occupée actuellement par Ferrero Ardennes).

C’est dans ce milieu que l’on retrouve le petit commerçant Félix Przedborski.

C’est aussi dans ce milieu que Jacques Monsieur a fait ses débuts (Matimco ...)

La famille Levi était proche de la famille Nejman qui a créé la banque Geoffrey, impliquée dans des trafics d’armes. Geoffrey Nejman est actuellement dans la parfumerie à Grasse – http://www.gnejman.eu/

Lors du procès de Jacques Monsieur à huis clos en Belgique, on a parlé de ses liens avec Serge Frantsevitch. (voir Nihoul – Bouty).

Par ailleurs, un autre “marchand de mort” doit être cité dans ce cadre ; il s’agit de Ronald Rossignol (qui a fait ses débuts à l’aéroport d’Ostende, comme Viktor Bout).

Cela fait déjà deux “marchands de mort” issus du même milieu …

En Belgique, on pourrait y ajouter Benoît de Bonvoisin (le commerce des armes est une “tradition familiale”) et son avocat et ami Mario Spandre (qui a caché le terroriste Gaetano Orlando et dont on trouve des éléments biographiques dans le rapport Lumumba).

Sur Jacques Monsieur et Ronald Rossignol, il est instructif de lire le livre coordonné par Berghezan du GRIP. On a notamment parlé de Ronald Rossignol dans l’enquête relative aux Tueurs du Brabant.

A lire, sur Jacques Monsieur et Matimco, l’intéressant article qui suit :

http://www.liberation.fr/societe/0101268913-le-croate-qui-en-savait-trop