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En réponse à :


easy easy 28 décembre 2011 16:04

C’est une bonne chose de parler de ce type d’entreprise.

Je ne serais pas pour les béquiller. Les systèmes doivent tenir contre vents et marées (choses qui évoluent et demandent donc d’incessants repositionnements) ou disparaître. Il n’est pas bon de soutenir artificiellement par quelque astuce ou biais que ce soit les formes alternatives d’entreprises. Tout juste faut-il les autoriser.

Concernant le dépassement éventuels des 35 h, je rejoins d’avis d’Allard mais je rappelle qu’il y a déjà eu des procès aux prud’hommes dans des coops

D’une façon générale, notons que les scoop surgissent souvent de mises en cessation de paiement d’entreprises classiques. Ce qui est logique.
Mais il existe alors deux grands cas de figure ; Soit les anciens patrons se retirent complètement de la marque, soit ils poursuivent leur activité à travers la même marque mais avec des usines situées ailleurs

Ainsi, dans le cas d’Eléphant, le problème qui se pose aux salariés c’est que s’ils prétendent utiliser cette marque qui poursuit son destin ailleurs, ils devront verser des royalties ou licences à ceux qui sont propriétaires de la marque. Et s’ils ne recourent pas à cette marque, ils devront créer une marque, une clientêle, etc.

Dans leur cas, la situation était sans ambiguité car l’entreprise Eléphant comptait bien poursuivre son activité mais ailleurs. Si elle consent à ce qu’il existe une coop à cette marque contre dividendes, ça sera logique

Mias il peut se produire des cas différents où un propriétaire de marque est prêt à tout abandonner parce qu’il ne voit plus d’espoir et, lorsqu’il voit ses salariés se remonter en coop, il se met à réclamer des royalties sur la marque, sur les procédés, sur les modèles.
D’une façon générale, toutes les reprises, même entre entreprises classiques, posent souvent des problèmes sur ces points (Cf Endemol) et les coop n’y échappent pas.



Ce que je pense que nous devrions réviser, c’est le principe de propriété industrielle. 
Qu’un Edison travaillant seul dans son atelier soit propriétaire des brevets qu’il dépose c’est logique. Mais pourquoi les salariés, standardiste comprise, ne sont-ils pas propriétaires des brevets que leur entreprise dépose ?

Les salariés devraient être automatiquement actionnaires non du capital de leur entreprise auquel ils ne participent généralement pas mais des produits de son intelligence



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