Cher Bercav,

Il semble que vous versez dans la confusion des genres et des choses.

Comme journaliste et esprit libre, je ne suis pas là pour faire des condamnations orales ou écrites, car les appels au meurtre, faits par un te ou un tel, relèvent selon les cas de la Justice ou de la psychiatrie.

En règle générale, je déteste les appels aux massacres, d’où qu’ils proviennent, mais je ne vois pas en quoi ma condamnation personnelle d’un citoyen turc fou pourra ramener à la vie 1500000 sujets arméniens d’un Empire défunt.... Mais, si cela vous intéresse, je réitère ce qui est un principe naturel pour tout être humain qui n’est pas un assassin ou apprenti-assassin.

Etes-vous soulagé ainsi ?

Il est évidemment comique que, si on évoque un sujet précis, vous vouliez que l’auteur d’un article condamne les déclarations de tous les olibrii de la planète sous prétexte que je serais ce que vous voudriez que je sois.

Pour les associations, partis, personnalités qui n’ont jamais condamné le génocide arménien, et il en est beaucoup dans le monde, je ne peux rien faire pour votre demande.

Si, de plus, vous ne supportez ni la politesse, ni la clarté d’esprit, voire l’ironie devant des demandes absurdes, vous m’en voyez désolé.

Le travail de journaliste expose , en France, à devoir faire face parfois à des hostilités illogiques, incongrues et parfois délirantes.

Je note avec une même ironie amusée que vous affirmez condamner les violences meurtrières, alors que votre vocabulaire agressif recèle les germes de telles attitudes, rejetant la courtoisie la plus élémentaire..

Espérant que vous comprendrez que le journalisme d’information n’est pas un combat d’opinions contraires, mais se base sur les SEULS FAITS AVERES, et que présenter un dossier n’est pas un monter sur un ring de boxeurs,

Bien cordialement,