@démocratiedirecte
Je vous remercie pour vos arguments.
Il semble évident que « la démocratie
directe ou semi-directe » soit l’avenir d’une bonne gouvernance des états.
Si elle va de soi dans des pays qui l’ont
toujours pratiquée, la Suisse (8 M d’hab.) ou l’Islande (360 000), cela paraît
nettement plus difficile de l’introduire en France (60 Millions d’hab.) qui n’a
jamais connu que la gouvernance monarchique ou impériale depuis François Ier.
A part, la IIIe République, où les femmes
n’ont toujours pas le droit de vote et la IVe République, la Ve a bien
réintroduit une monarchie élective dont nous avons vu, et les qualités et les
défauts.
Au passage, un retour à la « proportionnelle
absolue » nous replacerait dans cette situation infernale où pour agir, le
gouvernement ne peut qu’être un conglomérat d’alliances. Ce principe donne la
majorité à une minorité centriste qui fait et défait les gouvernements, ce qui
empêche le pays d’avoir une politique à long terme. Certes, cela ne changerait
parfois pas grand chose, « les gouvernements passent, les fonctionnaires
restent ». Mais ce n’est pas ma conception de la politique, cet art de
gouverner la polis, la cité.
Peut-on se passer de partis ?
« Emotionnellement » on serait
tenté de répondre affirmativement tellement ceux-ci sont décevants et ne
servent qu’à promouvoir des ambitieux qui séduisent par leur physique, leur
allant et quelques idées une armée de milit… ants-milit…aires, braves gens
parfois, convaincus, possédant des valeurs d’abnégation et de foi, qui
tractent, font du porte à porte, dirigent des associations, entrent dans des
syndicats, animent la vie de la cité et contribuent pour une petite partie au
financement du parti.
Fort heureusement, nous avons tous des
approches différentes de ce que doit être la vie en société. Visions,
conceptions contradictoires, confrontations d’idées.
Il ne peut qu’y avoir regroupement de ces
idées au seing de partis reconnus, identifiables possédant leurs leaders, leurs
représentants.
Ce qu’il faut vite mettre en place, c’est
un renouvèlement de ces « professionnels » de la politique. La
limitation de leurs mandats à 3 me semble une solution.
Si un élu veut faire correctement son
travail, compte tenu de la complexité de la réalité politique, économique et
internationale, il lui est nécessaire de l’apprendre : premier mandat. Il
peut ensuite vraiment intervenir en toute connaissance : deuxième mandat.
Il peut initier ceux qui vont lui succéder : troisième et dernier mandat.
Dix huit ans de mandature pour la plupart, quinze ans pour le Président de la
République. Cela suffit à une vie, non ?
Enfin, il faut aussi, envisager le contrôle
continu des élus par les concitoyens, avec la possibilité de mettre fin au
mandat d’un individu qui renierait ses promesses, oublierait de siéger, ne
rendrait pas compte de ses actions auprès de ses électeurs.
Et l’on en revient à cette démocratie
directe, active que vous défendez avec panache.