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Reflexions 8 janvier 2012 00:13


LE PROBLEME DE LA DETTE, CE N EST PAS LA DETTE EN SOI, MAIS L INTERET SUR LA DETTE. 
 
Le probleme de la dette, ce n’est pas la dette en soi, mais les interets sur la dette ;

Quand le Roi battait monnaie, ou avant 1973 ( en France ), l’etat créait de la monnaie au prorata de la production financée ( a crédit ) mais sans se rajouter de l’interet par dessus.
Le probleme aujourd’hui, c est que les Etats empruntent aux Banques qui leur appliquent des taux d’intérets ; ce qui faits d’elles des parasites qui mangent sur la bete ; mais leur appetit est tellement gros que les parasites sont entrain de tuer la bete.
Au moyen Age ( au debut du système banquaire ) certaints avaient compris le danger de la spéculation sur la dette et déclaré l’interet « satanique ».
500 ans après ( et depuis ques les Mines d’Or du Nouveau Monde se soient taries ), le « Satanisme » de la spéculation sur la Dette ( Mondiale ) nous explose à la figure .....
Je ne donne pas cher dans le siècle qui vient de tous ces spéculateurs qui vivent sur le dos des Peuples.....

..................................

extrait :

« Pecunia pecuniam non parit ». « L’argent ne fait pas d’argent ».

Cette formule illustre bien pourquoi au moyen âge un puissant obstacle se dresse devant l’épanouissement des banquiers français : l’église tient pour suspect l’enrichissement trop vif dû au maniement de l’argent. C’est à cette époque que s’est constituée cette croyance que le métier de la banque est « improductif », voire parasitaire, par rapport à la production agricole. Le prédicateur Jacques de VITRY déclare au XIIIème siècle : « Dieu a ordonné trois genres d’hommes : les paysans et les autres travailleurs pour assurer la subsistance de tous, les chevaliers pour les défendre, les clercs pour les gouverner. Mais le diable en a ordonné une quatrième : les usuriers. Ils ne participent pas au travail des hommes. Ils ne seront donc pas châtiés avec les hommes mais avec les démons ». Thomas D’AQUIN condamne lui aussi l’usure. « Recevoir un intérêt pour de l’argent prêté est en soi une chose injuste : on ne doit pas vendre ce qui n’existe pas ».

Ainsi, le concile de Trèves de 1227 interdit tout dépôt rémunéré chez les banquiers, et le concile de Lyon de 1274 prive de sépulture chrétienne les usuriers qui ne répareraient pas leurs tords.

Pourtant, le développement de la profession bancaire accompagne l’essor du grand commerce : La renaissance de l’économie entre les VIIème et XIème siècles s’est renforcée par la diffusion du crédit. Aussi, dans ce Moyen-âge qui s’ouvre peu à peu au commerce, les banquiers exercent une fonction indispensable, mais on la juge malsaine. Ainsi, on comprend mieux pourquoi, sur le territoire de la future France, les juifs sont les seuls à pratiquer le métier de banquier jusqu’au XVIIème siècle (les syriens ont pratiqué le métier de banquier jusqu’au IXème siècle avant de céder la place aux juifs). "

Fin de citation

Cette formule illustre bien pourquoi au moyen âge un puissant obstacle se dresse devant l’épanouissement des banquiers français : l’église tient pour suspect l’enrichissement trop vif dû au maniement de l’argent. C’est à cette époque que s’est constituée cette croyance que le métier de la banque est « improductif », voire parasitaire, par rapport à la production agricole. Le prédicateur Jacques de VITRY déclare au XIIIème siècle : « Dieu a ordonné trois genres d’hommes : les paysans et les autres travailleurs pour assurer la subsistance de tous, les chevaliers pour les défendre, les clercs pour les gouverner. Mais le diable en a ordonné une quatrième : les usuriers. Ils ne participent pas au travail des hommes. Ils ne seront donc pas châtiés avec les hommes mais avec les démons ». Thomas D’AQUIN condamne lui aussi l’usure. « Recevoir un intérêt pour de l’argent prêté est en soi une chose injuste : on vend ce qui n’existe pas ».

Ainsi, le concile de Trèves de 1227 interdit tout dépôt rémunéré chez les banquiers, et le concile de Lyon de 1274 prive de sépulture chrétienne les usuriers qui ne répareraient pas leurs tords.

Pourtant, le développement de la profession bancaire est nécessaire puisqu’il accompagne l’essor du grand commerce : La renaissance de l’économie entre les VIIème et XIème siècles s’est renforcée par la diffusion du crédit. Aussi, dans ce Moyen-âge qui s’ouvre peu à peu au commerce, les banquiers exercent une fonction indispensable, mais on la juge malsaine. Ainsi, on comprend mieux pourquoi, sur le territoire de la future France, les juifs sont les seuls à pratiquer le métier de banquier jusqu’au XVIIème siècle (les syriens ont pratiqué le métier de banquier jusqu’au IXème siècle avant de céder la place aux juifs).

Cependant, parmi les banquiers précurseurs, figure paradoxalement un ordre religieux : Celui des templiers, ordre fondé en 1128 pour protéger les pèlerins qui se rendent à Jérusalem. Les templiers se sont peu à peu transformés en quasi-banquiers. En effet, ils pratiquaient le change et faisaient des avances aux rois pour l’organisation des croisades du XIIIème siècle. Ils contribuent ainsi au développement de la comptabilité à partie double, inventent le terme de « grand livre » et le système de paiement par virement. Mais Philippe le Bel, entre 1307 et 1314, prend ombrage de leur puissance et confisque leurs biens

« Pecunia pecuniam non parit ». « L’argent ne fait pas d’argent ».

Cette formule illustre bien pourquoi au moyen âge un puissant obstacle se dresse devant l’épanouissement des banquiers français : l’église tient pour suspect l’enrichissement trop vif dû au maniement de l’argent. C’est à cette époque que s’est constituée cette croyance que le métier de la banque est « improductif », voire parasitaire, par rapport à la production agricole. Le prédicateur Jacques de VITRY déclare au XIIIème siècle : « Dieu a ordonné trois genres d’hommes : les paysans et les autres travailleurs pour assurer la subsistance de tous, les chevaliers pour les défendre, les clercs pour les gouverner. Mais le diable en a ordonné une quatrième : les usuriers. Ils ne participent pas au travail des hommes. Ils ne seront donc pas châtiés avec les hommes mais avec les démons ». Thomas D’AQUIN condamne lui aussi l’usure. « Recevoir un intérêt pour de l’argent prêté est en soi une chose injuste : on vend ce qui n’existe pas ».

Ainsi, le concile de Trèves de 1227 interdit tout dépôt rémunéré chez les banquiers, et le concile de Lyon de 1274 prive de sépulture chrétienne les usuriers qui ne répareraient pas leurs tords.

Pourtant, le développement de la profession bancaire est nécessaire puisqu’il accompagne l’essor du grand commerce : La renaissance de l’économie entre les VIIème et XIème siècles s’est renforcée par la diffusion du crédit. Aussi, dans ce Moyen-âge qui s’ouvre peu à peu au commerce, les banquiers exercent une fonction indispensable, mais on la juge malsaine. Ainsi, on comprend mieux pourquoi, sur le territoire de la future France, les juifs sont les seuls à pratiquer le métier de banquier jusqu’au XVIIème siècle (les syriens ont pratiqué le métier de banquier jusqu’au IXème siècle avant de céder la place aux juifs).

Cependant, parmi les banquiers précurseurs, figure paradoxalement un ordre religieux : Celui des templiers, ordre fondé en 1128 pour protéger les pèlerins qui se rendent à Jérusalem. Les templiers se sont peu à peu transformés en quasi-banquiers. En effet, ils pratiquaient le change et faisaient des avances aux rois pour l’organisation des croisades du XIIIème siècle. Ils contribuent ainsi au développement de la comptabilité à partie double, inventent le terme de « grand livre » et le système de paiement par virement. Mais Philippe le Bel, entre 1307 et 1314, prend ombrage de leur puissance et confisque leurs biens

« Pecunia pecuniam non parit ». « L’argent ne fait pas d’argent ».

Cette formule illustre bien pourquoi au moyen âge un puissant obstacle se dresse devant l’épanouissement des banquiers français : l’église tient pour suspect l’enrichissement trop vif dû au maniement de l’argent. C’est à cette époque que s’est constituée cette croyance que le métier de la banque est « improductif », voire parasitaire, par rapport à la production agricole. Le prédicateur Jacques de VITRY déclare au XIIIème siècle : « Dieu a ordonné trois genres d’hommes : les paysans et les autres travailleurs pour assurer la subsistance de tous, les chevaliers pour les dée » e07 et 1314, prend ombrage de leur puissance et confisque leurs biens


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