Yoananda,
gardez vos distances, je vous prie. L’agression dirigée contre vous ne me concerne en rien. Ceci étant, je doute que vous ayez bien saisi le sens de ma remarque. Plutôt que de rédiger quelque chose ce soir (il est tard), j’aime mieux copier-coller ça :
"L’histoire économique, en tout cas celle qui a fait le choix de ne pas
être totalement bornée – je veux parler d’auteurs comme Kindleberger,
Minsky ou Galbraith – a depuis longtemps médité l’effrayant pouvoir de
destruction de la finance libéralisée. Il fallait de puissants intérêts –
très évidemment constitués – à la cécité historique pour remettre sur
les rails ce train de la finance qui a déjà causé tant de désastres ; en
France, comme on sait, c’est la gauche de gouvernement qui s’en est
chargée. De sorte que, à la lumière de ces leçons de l’histoire, on
pouvait dès le premier moment de la dérégulation financière annoncer la
perspective d’une immense catastrophe, et ce sans pourtant savoir ni où,
ni quand, ni comment exactement elle allait se produire.«
La suite là : »Nous assistons à l’écroulement d’un monde, des forces immenses sont sur le point d’être déchaînées », (entretien avec Frédéric Lordon)