@M. Asselineau
La position de MLP me
semble limpide :
MLP notifiera à l’UE la
demande d’application de l’art.50. Ensuite ainsi que le stipule l’alinéa 2, il
faudra négocier : extrait de l’art.50/2. « l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les
modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures
avec l’Union »
La négociation risque d’ailleurs d’être longue au vu de la rédaction de l’alinéa
3 :extrait de l’art.50/3. « Les traités cessent d’être
applicables à l’État concerné à partir de la date d’entrée en vigueur de
l’accord de retrait ou, à défaut, deux
ans après la notification visée au paragraphe 2 »
Par conséquent, après avoir notifié à nos partenaires notre
souhait de quitter l’union, MLP expliquera qu’elle a reçu mandat du peuple
français pour demander l’application des mesures suivantes :
1)
contrôle de nos frontières
2)
contrôle de notre monnaie
3)
contribution nette = 0
4)
primauté du droit national sur le droit européen
Dans le cadre des négociations que l’alinéa 2 nous oblige à conduire,
nous aurons exposé ces 4 impératifs. Si l’UE envisage une solution commune au
sein de ce qui serait devenu une autre Europe, nous pourrions rester, dans le
cas contraire on se dira au revoir (délai maxi 2 ans).
Vous n’aviez rien démontré dans votre précédente
intervention vous vous étiez simplement contenté d’affirmer un point de vue
polémique.