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Daniel Roux Daniel Roux 19 janvier 2012 11:12

Désolé pour la longueur de ce commentaire.

Le premier objectif de ceux qui ont des économies est de ne pas perdre d’argent. Qu’’elles sont les alternatives à l’immobilier ?

- Laisser ses économies sur le compte courant. Vous perdrez chaque année le pourcentage de l’inflation réelle, soit entre 3 et 5%, c’est à dire tout votre capital en 20/25 ans.
- Ouvrir des livrets d’épargnes. Les intérêts de la plupart des livrets sont aujourd’hui de 2,25% en partie seulement, net d’impôt. Vous pouvez en trouver pour 3 à 6 mois jusqu’à 6% mais il faut chercher et jongler.
- Acheter de l’or physique et surtout pas papier car il se vend 100 fois plus d’or papier qu’il n’y a d’or physique et les faillites de fonds ne sont pas nulles. Si vous considérez que la planche à billets et donc la super inflation sera le moyen de sortir de la crise de la dette, comme c’est mon cas, l’or peut être un bon placement car il gardera sa valeur intrinsèque.
- Investir dans des actions : C’est souvent risqué à court terme surtout en période de récession. A long terme, si les choix sont bons et la diversification saine, cela peut convenir. N’investir que l’argent dont on a pas besoin, on ne sait jamais.
- investir dans les obligations : Pas très malin à la veille d’une probable explosion des taux.
- Spéculer sur les produits dérivés ou les matières premières : Réservé strictement aux spécialistes d’autant que les manipulations de cours et les arnaques sont fréquentes.
- Spéculer sur les monnaies : Peu de risque de manipulation mais terrain extrêmement glissant pour les non initiés.

Reste l’immobilier locatif. Face aux placements précédents et sous réserve de prendre une assurance loyer, ce placement reste l’un des plus sûrs. Il n’est absolument pas établi que les prix soient surévalués.

Le critère à prendre en compte pour estimé la surévaluation est la solvabilité des locataires. Le ration de 30% du revenu pour se loger n’est pas excessif au regard des autres pays.

Il y a 2 inconvénients majeurs au placement locatif.

1) Le défaut de paiement des locataires qui peut conduire à des frais d’huissiers importants (beaucoup à critiquer sur le système huissier) et à 2 ans de procédure (beaucoup à dire sur la partialité des tribunaux). L’état a organisé sa propre irresponsabilité et à tout reporter sur le bailleur.

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/particuliers-loueurs-et-locataires-61728

2) La surimposition des revenus. Sur 100 euros de loyer perçu brut, il ne vous restera en fin de compte que 70 euros environ, une fois payé l’impôt sur le revenu, l’impôt foncier, la CSG.

L’avantage de l’immobilier est que la valeur du capital est relativement préservé de l’inflation et qu’il fait parfois mieux et que le revenu apporté est régulier, le taux de rentabilité généralement admis est de 5%, compter plutôt sur 4%.

Le logement, comme la nourriture, est un besoin de base. On peut se passer de la voiture, mais pas d’un toit.

Autres arguments en faveur du maintien de la valeur : La démographie est positive en France, la pénurie de logements ne semble pas trouver de solution. Les terrains à construire deviennent rare autour des villes et donc chers.

Conclusion : L’immobilier reste un placement sûr à condition de ne pas surpayer le bien, d’acheter un logement de qualité et bien placé, de choisir ses locataires, de prendre une assurance loyer, bref de ne pas faire n’importe quoi.


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