Bonjour internaute,
Vous nous dites : « Le combat politique ne se situe plus du tout entre la gauche et la droite mais entre les nationalistes et les mondialistes. Les premiers veulent que les nations continuent d’exister avec leurs peuples et leurs diversités tandis que les seconds veulent un pouvoir mondial, un Big Brother qui régente tout et optimise les moyens de production. Là-dessus, il y a encore des années de débat et de lutte en perspective ».
En effet, je vous rejoins totalement sur cette opinion.
En fait, les multinationales et les élites politiques font croire à qui veut l’entendre, que la mondialisation est inéluctable et que c’est le seul choix possible.
Les uns pour générer un profit maximal de leur business, les autres par facilité : ils n’ont plus à lutter puisque c’est inéluctable, et il ne sont plus responsables, puisque la responsabilité est « ailleurs », quelque part dans le monde, on ne sait pas trop où d’ailleurs, peut-être à l’OMC...
D’ailleurs, contrairement aux peuples qui généralement demandent des réponses simples et clairs à des questions simples, ces gens-là n’arrêtent pas de nous dire que le monde est complèxe, et tiennent d’incessants discours eux-mêmes hyper-complèxes dont le but n’est autre que de noyer le poisson...
Dans ce contexte, le populisme apparait comme l’expression du « faire-simple ». D’aucun diront à tort ou à raison, simpliste.
Il n’y a pourtant rien de compliqué : PS et UMP ont ouvert les frontières au libéralisme international contre lequel les entreprises françaises pour des questions de coûts sociaux ne peuvent pas entrer en compétition. A partir de là, c’est toute la société qui se délite en même temps que tous les équilibres antérieurs sont détruits inéluctablement.
Face à ça, ceux qui en sont responsables n’assument pas. Les uns disent qu’il faut continuer vers la dérèglementation et le liberalisme, qu’ils confondent souvent à dessein avec la liberté ( mais est-on encore libre quand on est ruiné ?), et les autres que de nouveaux équilibres sociaux vont émergés au niveau européen d’abord, puis mondial. Quand on voit à quelle vitesse ils construisent cette europe sociale, on peut légitimement se poser des questions sur leur honnêteté...
Dans ce bordel généralisé qui émerge, l’auteur de l’article suggère de baisser les bras et de se tourner vers la spiritualité individuelle... Moi je dis : « ohmmmmm ! », vous me comprenez ?