@08 AOUT :
une confusion sur le mot « légitimité » semble être à l’origine de ce faux débat :
Vous dites à la fois : « voter blanc est, malheureusement, inutile concrètement. »
et ... (cf remarque suivante *) : « ça change tout dans la légitimité de l’heureux(se) élu(e). »
(remarque *) :
- les votes blancs ne sont-ils pas quasiment comptabilisés ? => voir http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/FE.html :
en 2007 : les « blancs ou nuls » ne représentaient que 4,20% des votants
( tandis que les abstentions représentaient plus de 16% des inscrits ! )
Est-ce que moins de 4,2 % de 83,97% des inscrits constituent à vos yeux
de quoi changer sensiblement une quelconque légitimité ?
Il serait plus intéressant d’abord de préciser de quelle légitimité nous parlons.
Ne devrait-on pas distinguer avant tout une « légitimité procédurière » d’une légitimité morale ?
A partir des chiffres déjà officiellement établis et rendus accessibles, tout le monde peut déjà fort bien apprécier ces deux types de légitimité !
Ce débat sur le vote blanc semble alors assez vain et puéril, (même s’il a le mérite de remettre sur le tapis une frustration ressentie par les Français épris de vraie démocratie ...)
à moins qu’il ne serve plutôt maladroitement qu’à occulter des suggestions plus constructives ?