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Francis, agnotologue JL1 30 janvier 2012 14:53

Si je comprends bien, les riches milliardaires sont les malheureux productifs dont la force de travail est exploitée par les pauvres ?

Sacré John-john ! Il n’y a pas d’espoir pour votre santé mentale.

Les gens comme vous font une erreur rédhibitoire qui pervertit la totalité de leur raisonnements ultérieurs : contrairement à ce qu’ils professent, l’individu n’est pas antérieur à la société, mais c’est la société qui est antérieure à l’individu. Le libéral fonctionne comme s’il s’était créé lui-même, tout seul !

Pour ceux qui veulent en savoir plus, François Flahaut a magistralement exposé cela dans un petit livre à la portée de toutes les bourses : "Le paradoxe de Robinson, capitalisme et société", aux éditions Les petits libraires.

Robinson fonde son être sur le rapport aux choses et non sur le rapport aux autres. Vendredi est chosifié dans le regard de Robinson. Je n’ai pas besoin de préciser pour ceux qui sont initiés aux choses de la santé mentale, que ce type de croyance et de comportement est typiquement pervers : ces individus n’éprouvent aucune reconnaissance d’aucune sorte envers autrui, a fortiori envers la société.

Citation : « La justice ne se fonde pas uniquement sur la logique des droits individuels. La justice ne se borne pas à attribuer à chacun selon son dû. Elle est inséparable de l’exigence d’égalité, sans laquelle les relations de coexistence s’effondrent ».

Les écarts de revenu ou de patrimoine extravagants sont doublement condamnables : nul c’est capable de mériter par son travail personnel plusieurs centaines de fois ce que mérite l’individu moyen par son travail. Pourtant le salaire médian étant de 20 000 euros, les revenus de plus de 2000 000 se comptent à la pelle. La fortune de l’homme le plus riche du monde dépasse le PIB de dizaines de pays comptant des millions d’habitants.

Les écarts extravagants sont condamnables par le fait qu’ils donnent à leurs propriétaires le pouvoir de corrompre les organisations sociales, et d’y détruire les relations de coexistence.

C’est pourquoi une démocratie qui ne limite pas les écarts de revenus est une démocratie mutilée.


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