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Jason Jason 31 janvier 2012 13:53


Les idées, c’est comme les clous. Plus on tape dessus, plus on les enfonce. C’est tout simplement de la propagande, dans toute sa simplicité, et ça marche. Le travail, vieil ennemi héréditaire du capital.

Je partage entièrement votre point de vue. Mais, pourquoi tout le temps les entreprises parlent uniquement (ou presque) du travail quand il s’agit de réajuster leurs coûts ? Parce que c’est la variable d’ajustement la plus facile à repérer. La masse salariale, mot magique et qui se signale tout de suite.

On imagine mal un directeur financier, un comptable qui fonctionne avec des tableaux bien établis et réglementés par les associations nationales et internationales des comptables, on imagine mal ces experts tailler dans les frais généraux. Car l’habitude mentale est prise. Réduire les frais de téléphone, d’informatique, de machines, d’énergie, etc. Il n’y a pas beaucoup à grappiller là-dedans. Imagine-t-on jeter à la rue une machine, un bureau ou un ordinateur parce que le carnet de commandes est en berne ou que les actionnaires exigent entre 15 et 20% de rendement sur le capital ?

Alors, le travail, pensez-donc ! Que du plaisir. Et ils ne s’en privent pas. Tout le libéralisme est là.

Sans oublier la compétitivité qui va avec. Mot valise qui ressort de temps en temps. Mots jetables, concepts creux, vocables incertains, pirouettes idéologiques, le tout dans les paillettes du vite-dit, vite-fait des médias. C’est merveilleux la facilité avec laquelle les cerveaux se lavent pour pas cher aujourd’hui.

Et dans tout cela les syndicats et leurs 8% d’abonnés font figure d’aimables spectateurs.


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