Il est vrai, qu’en tant que fils de maraîchers, j’ai toujours été effaré par les prix des F et L dans le commerce et surtout par leur piètre qualité. On voit encore sur les marchés des fraises sorties de leur barquettes, mises en tas et servies avec une espèce de pelle en plastique ! Cependant rien n’est plus fragile qu’une fraise. Que dire des laitues tripotées en longueur de journée par les consommatrices (teurs) hésitantes et finissant totalement frippées. Dès lors qui voudrait mettre un euro ou deux dans de tels produits ? Il est vrai que les jeunes ont peu de pouvoir d’achat, lorsqu’ils achètent un téléphone portable, il est généralement attractif et fiable. Les légumes sont bien souvent repoussants et défraîchis. L’étude ne dit rien sur le ressenti qualitatif des consommateurs, mais les producteurs et toute la filière devraient aussi se poser ces questions.