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yvan deska yvan deska 14 février 2012 18:48

Que serait la vie sans cette joie gratuite et qui dure toute la vie, intérissable, qui construit l’âme, qui fourni la nourriture à l’Homme : la culture. Celui qui a de la joie à apprendre sera heureux partout et ne s’ennuira jamais. Il se contentera de peu et cette parcimonie lui épargnera la frustration des consuméristes maladifs qui ne se satisfont jamais de ce qu’ils possèdent et se lassent vite, ces objets ne remplissant pas le vide qui les habitent de ne pas avoir cette joie d’apprendre des choses nouvelles, se nourrir de culture et d’art, au contact de la nature. Et pour aimer apprendre, il faut des enseignants, des éducateurs, des animateurs qui aiment transmettre. et ça, ça devient rare !...
J’ai peur que les jeunes des années 2100 ne pourront plus devenir totalement des hommes et se sentir vivant car il manquera un élément indispensable à notre épanouissement : la nature ! La nature sauvage, épargnées, vierge, belle et inimitable. Là est le terrain de la vie biologique et des espèces, de la profusion des formes et des couleurs, là est la source de nos imaginaires et la grande inspiratrice des arts et des poêtes, des inégnieurs et des inventeurs...Sans nature, quelle référence pour grandir ! Pour einventer, pour s’adapter si le besoin s’en fait sentir ? Quelle espoir sans gènes ? sans diversité ! La banalisation des paysage et leur artificialisation est une rupture avec la nature, avec notre passé, nos traditions, notre enfance...
l’éducation à la nature en privilégiant le contact, l’immersion dans la nature, nous apprend à se sentir vivant, à être humain avec les autres, et citoyen en société. Sans nature, pas d’éducation. Car il faut la nature comme référence. Il faut la nature pour y aller seul, respirer, s’écouter, méditer, faire du sport ou peindre. Rien ne remplacera la nature, ni même, encore moins, cette nature en plastique, cette fausse nature manufacturée en asie, ces sapins en plastique et ces fausses plantes, cette fausse forêt en forme de parc péri urbain, ces légumes faussement roses, oranges, ces prairies de fleurs étranges plantées par la DDE sur les rond-points qui ne sont pas d’origine. Il n’y a plus d’origine, il ne reste que des interventions de techniciens et des aménagements. des plantations en monocultiures, des alignements. La nature disparait. Nous avec ! Notre joie d’apprendre ne pourra se nourrir des produits manufacturés des rayons de supermarchés.
S’il ne reste que de l’humain, si l’on recouvre toute la terre d’aspalte et de béton, je partirais là où l’Homme ne peut pas (encore) assécher la vie : en mer ! Je partirais en mer ! J’apprendrais l’océan. Mes descendants seront aquatiques ! en attendant, un petit jaune ?


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