L’exemple cité à la fin de l’article est emblématique : fluidifier le trafic autoroutier . 3 avantages pour le concessionnaire privé :
- le système d’automatisation est payé sur fonds publics ; prétexte : moins de pollution
- moins de personnel c.à.d. de moins « charges » salariales
- le débit de véhicules est accéléré , le tiroir caisse fonctionne plus vite .
L’objectif pour des actionnaires exigeant : un rendement à 2 chiffres sera satisfait .
Ce PPP qui dilapide les fonds publics se cache sous un double avantage :
- l’investissement dans les grandes infrastructures couteuses est assuré en partie par le privé , ce qui n’alourdit pas les fonds publics
-ce partenariat limite la dette publique , surveillée par l’UE .
En réalité, c’est une bombe à retardement, car les contrats comportent un loyer qui sera versé par l’État pendant 20 ou 30 ans . C’est même 50 ans de loyers qui seront versé à Vinci pour le TGV Tours -Bordeaux : une rente très longue durée , et au final, l’investissement sera beaucoup plus lourd pour les comptes publics .
Les hypothèses de croissance économique justifiant les projets sont souvent très contestables, et les couts sont généralement sous évalués .
Au final, c’est le contribuable qui paie, parfois doublement : par l’impôt et aux péages .
PPP ? non, PPPP : Profits Privés Pertes Publiques .