Les raisons de s’opposer au MES sont doubles.
Tout d’abord, il s’agit d’un traité profondément antisocial. Cette
Europe, c’est l’Europe de l’austérité et de la dépression économique,
sans la moindre mesure de croissance.
Une Europe qui s’enfonce dans les erreurs du président Hoover aux États-Unis de 1929 à 1932 ou de la France de Laval qui cherchaient
indéfiniment à équilibrer leurs comptes, au point de casser la
croissance et d’aggraver le mal au lieu de le régler.
L’Europe est aujourd’hui engagée dans une incompréhensible fuite en
avant où les peuples subissent toujours plus d’austérité mais où des
centaines de milliards peuvent être levés immédiatement et mis à l’abri
pour sauver la monnaie unique.
Avec la tutelle imposée par le MES, les peuples seront désormais dépossédés de tout pouvoir budgétaire.
Le lien entre les deux textes, celui concernant le mécanisme
européen de stabilité (MES) et le traité sur la stabilité, la
coordination et la gouvernance (TSCG), est juridiquement contestable.
Tous les considérants du projet de traité instituant le MES renvoient à
des politiques budgétaires d’austérité. On voit ce les résultats sur la Grèce !
Les socialistes se sont abstenus, en expliquant que pour eux leur abstention est dynamique est offensive, le vote non au Mécanisme Européen de Stabilité (MES)et le (TSCG) .aurait donné l’impression de refuser la stabilité, alors qu’ils sont pour mais pas sans projet de croissance pour éviter la dépression économique, et qu’ils refusent le lien entre le MES et le traité budgétaire.