Sa patrie de coeur est, me semble-t-il, plus du côté de l’autre rive de la Méditerranée d’après ses récentes déclarations, et ses origines juives tunisiennes.
Sa conception de la France, en tant qu’internationaliste, est que ce n’est qu’une abstraction, un objet spéculatif, et non une entité enracinée, un terroir. C’est un terrain de jeu, interchangeable comme la langue, qui doit rester porte grande ouverte à l’internationalisme mondialisé, fut-ce t’il ouvriériste et donc économique en dernier ressort.
C’est son côté idiot utile.
Pour lui la France n’existe que par sa capacité à être l’étendard des apatrides multimodaux comme lui-même, mais nous, la majorité, qui n’avons qu’une nation, qu’une culture, qu’un socle auquel nous référer, nous n’existons pas, nous sommes l’ennemi ontologique de sa conception de la France, la démonstration par l’absurde de la fausseté de cette conception.
Je n’ai rien demandé à Méchancon, je me fiche un peu de ce gignol en réalité, mais tant tant qu’il portera l’idéologie qui me nie, il fera de moi un ennemi politique.