Je me souviens que gamins, nous commentions les carrières des sportifs en considérant qu’ils avaient de la chance.
Dix ou vingt années à vivre en faisant le sport qu’ils aimaient, le rêve.....
Ces veinards pouvaient ensuite se recycler comme entraineur, ou moniteur de sport.
Pour le vélo, un bon champion arrivait à la fin de sa carrière à s’acheter un café, ou un magasin de cycles, où les gamins venaient se coller le nez à la vitrine, pour admirer les formidables destriers, des trucs insensés à dix vitesses !
Bon, c’est vrai, ça n’avait rien à voir, c’était l’époque des trente glorieuses.
Les gens avaient encore les pieds sur terre, même s’ils avaient la tête dans les nuages.
Aucun corniaud encore à l’époque n’aurait été assez con pour se faire convaincre « qu’à moins de un million par mois t’as pas un vrai champion ! »