Bonjour,
Kerjean, vous vous prenez les pieds dans le tapis.
Cela n’a pas de sens d’invoquer une égalité de traitement en matière prud’homale, car le législateur a observé à bon droit que la relation contractuelle liant le salarié à son employeur n’était pas équilibrée, et qu’il convenait de protéger les salariés en conséquence de ce déséquilibre.
Vous mettez sur un pied d’égalité des mesures collectives avec des mesures individuelles ?
Vous faites référence à l’actualité d’Ikea, vous n’avez pas remarqué que dans cette actualité, les investigations de l’employeur dépassaient allègrement du cadre contractuel de travail, ce qui n’est pas le cas dans l’affaire discutée ici ?
Il semble y avoir une évolution favorable jurisprudentielle en ce qui concerne les enregistrements, utilisés dans un contexte précis : Lorsque l’enregistrement vient combler un vide de preuve, car aucun autre moyen n’était à la disposition de la victime.
C’était manifestement le cas dans cette tentative, que j’assimile personnellement à une tentative de corruption.
Il faut comparer ce qui est comparable. Il faudrait donc voir si un employeur pourrait utiliser légalement un enregistrement pour prouver une pression illégale de la part d’un salarié. Cela ne me surprendrait ni ne me choquerait.