• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Francis, agnotologue JL1 12 mars 2012 08:36

Ce n’est pas l’euro qui a gagné : c’est le peuple qui a perdu. Ce n’est pas l’euro qui est fort, ce sont les peuples qui sont faibles. Et les peuples sont faibles parce que leurs dirigeants sont félons.

malatgliati écrit :« Nous sommes dominés depuis des lustres par la pensée unique keynésienne »

Il n’y a pas de pensée unique keynésienne : il y a la pensée keynésienne qui prône des dépenses adéquates (équipements et investissements porteurs d’avenir) et la non pensée keynésienne dévoyée : pour faire court, la théorie du ruissellement (constructions de ronds points en rase campagne, subventions renvois d’ascenseurs, etc... ).

L’aporie est la caractéristique congénitale des discours néolibéraux qui sont essentiellement faits de non dits tentant d’exprimer une non pensée : ici en l’occurrence, maltagliati déclare que la Grèce a fait faillite pour cause de mauvaises dépenses. Et dans le même temps, ces mêmes néolibéraux adorateurs de la main invisible font partout et ad nauseam l’apologie de la main invisible, ce qui, sauf erreur, revient à dire que la nature des dépenses n’influe pas sur l’économie (cf. la fable des abeilles !).

Aussi longtemps que l’État fait du keynésianisme dévoyé - pour faire court, une politique de droite, les sirènes néolibérales ronronnent de plaisir. Dès lors qu’un État s’avise à virer à gauche, aussitôt les créanciers au bord de l’apoplexie pour cause d’indigestion de fric, poussent des cris d’orfraie, paniquent et lui mettent le pistolet sur la tempe.

« L’investissement produit l’avenir dont la spéculation ferme au contraire les possibilités. Le spéculateur agit contre les intérêts du monde dans lequel il vit, de sorte que la spéculation détruit le monde » (Bernard Stiegler)

Le néolibéralisme a tué l’État investisseur et l’a remplacé par une machine à alimenter la spéculation. Aujourd’hui, il se prévaut de sa turpitude et réclame sa mise sous tutelle.

La devise du lobby bancaire c’est : « donne moi ta planche à billets, je te prêterai de l’argent ».

 « c’est l’État qui confère sa valeur à la monnaie par le seul fait qu’il exige le paiement des taxes et impôt dans la devise de son choix » ! (Bernard Lietaer),

« L’argent est basé sur la capacité à produire de la population laquelle capacité appartient à la population. » (Louis Even) Les banquiers, par le crédit, l’endettement et l’usure nous volent les possibilités qu’offre cette capacité. Les banquier sensés être des passeurs d’avenir, sont en fait, des voleurs d’avenir puisqu’ils se l’aménagent pour eux et seulement eux.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès