Bjr,
merci pour votre article, agréable à lire, qui décrit un coup de coeur dans tous les sens du terme.
Ce roman vous a touché au coeur et vous fait réagir ...sous emprise de l’émotion.
Vous en ressortez « secouée », avec une vision sombre et défaitiste sur la nature humaine :
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"J’ai refermé ce livre avec encore de nombreuses questions
existentielles, avec la certitude que quoiqu’il arrive, la vie humaine
est un cercle vicieux... (...) "Nous faisons tous partie d’une espèce qui ne
changera jamais ; une espèce conçue pour commettre les mêmes erreurs,
pour détruire la beauté de cette Nature laissée en héritage« .
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Ma vision diverge fondamentalement de la vôtre
sans être angélique (loin de là !) pour autant.
J’espère que les qques arguments que je vais très sommairement développer
vous ouvriront de nouveaux espaces de réflexion, moins pessimistes, moins définitifs
et plus »tangibles« dans la mesure où il font d’avantage appel au rationnel qu’à l’émotionnel.
Ce que je connais Bernard Werber,
ce sont qques ouvrages (la trilogie des Fourmis par exemple)
et qques citations.
Les citations, je les ai trouvé sur un forum dont la lecture a contribué à m’ouvrir les yeux sur le monde réel :
LE SILENCE DES LOUPS (Décryptage d’un monde interdit aux moins de 16 dents)
Pour faire court :
Ce qui fait que le monde ne tourne pas rond et que des erreurs destructrices se répètent,
ne tient pas au fait que les hommes sont fondamentalement mauvais
mais au fait que ceux qui, parmi les hommes, occupent des positions d’influences (politiques, financières, ...) sont la plupart du temps les plus »mauvais« d’entre nous.
Ceci n’a malheureusement rien de caricatural.
J’ai fait une petite recherche pour retrouver ma source :
le billet datait de juin 2009 = ICI
EXTRAIT :
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»La vraie dualité n’est pas entre droite et gauche, pauvre ou riche,
blanc ou noir mais entre une minorité de psychopathes détenant le
pouvoir et une majorité d’individus normaux asservis et aveuglés qui
s’approprient progressivement les valeurs, les pensées, les modèles de
ces leaders pathologiques.
Le problème est qu’ils savent se reconnaître et s’entraider, l’autre
problème est que leur absence de conscience en fait des virtuoses du
mensonge, de la manipulation, de la séduction.
Les citoyens de leur côté n’ont nullement conscience de cette
dualité et ils prêtent à autrui ses propres qualités en terme
d’honnêteté, de parole donnée, de compassion, de conscience…
Les citoyens se retrouvent dans un monde illusoire qu’ils prennent
pour la réalité : médias indépendants, véritable démocratie, justice
équitable, société plus juste, … sont quelques unes des illusions
masquant une réalité totalement contrôlée, préfabriquée et injuste dont
une petite minorité psychopathique contrôle et orchestre tous les
détails.
Il y a donc un cercle intérieur psychopathique constitué de quelques
pourcents de population totale et concentrant l’essentiel des
ressources, des richesses, et des pouvoirs. Et il y a le cercle
extérieur constitué de l’immense majorité de la population dont les
fruits du labeur viennent enrichir en grande partie le cercle
intérieur."
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Conseil de lecture pour en savoir plus : La ponérologie politique, aux Editions Pilule Rouge.
Cette affirmation : « Les citoyens se retrouvent dans un monde illusoire » est une phrase absolument clé, dont la véracité crève les yeux, dès lors qu’on accepte de lever le voile sur l’envers du décor...ce que bcp se refusent à faire = ce sont ceux-là qui contribuent au cercle vicieux.
Connaissez-vous l’allégorie de la caverne de Platon
Non ?
Alors cliquez sur le lien pour vous offrir l’opportunité de sortir de la caverne des ombres.
Et vous pourrez ainsi boucler la boucle sur Bernard Werber
car c’est à la suite de ce résumé de l’allégorie de la caverne
qu’un intervenant du forum a donné des citations de notre écrivain :
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« très peu d’hommes savent se forger une opinion par eux-mêmes.
Aussi répètent-ils ce que leur ont dit leurs parents, puis leurs
professeurs et enfin ce qu’ils ont entendu aux informations du soir, et
ils finissent par se convaincre qu’il s’agit là de leur opinion
personnelle, au point de la défendre ardemment face à d’éventuels
contradicteurs. Il suffirait pourtant qu’ils tentent d’observer par
eux-mêmes, de penser par eux-mêmes et ils découvriraient le monde tel
qu’il est et non pas comme on les conditionne à le voir. »
Nous, les dieux, Bernard Werber, éd. Le Livre de Poche, 2006, chap. 103, p. 429.
« Beaucoup d’humains sont prêts à se battre bec et ongles pour qu’on ne leur ôte pas leurs chaînes ».
Extrait de L’empire des anges
« On ne perçoit du monde que ce qu’on est préparé à en percevoir ».
"Nous ne savons plus appréhender certains événements car
nous avons été parfaitement conditionnés à percevoir les choses
uniquement d’une certaine manière".
Extrait de La révolution des fourmis
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La réalité de notre monde est profondément sombre,
nous sommes bien d’accord,
mais cela ne tient qu’au fait que nos sociétés sont en réalité guidées par des castes de véritables psychopathes (menteurs, tricheurs, voleurs et sans état d’âme).
Toutes les recherches objectives, sérieuses et factuelles permettent d’aboutir à ce constat.
L’espoir existe aujourd’hui (mince certes) d’une prise de conscience collective et massive aboutissant à de nouvelles règles de fonctionnement qui brisent enfin les cercles vicieux.
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