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bakerstreet bakerstreet 23 mars 2012 19:57

Bo

Il est toujours assez étonnant de voir les réactions divers à un article que l’on écrit.
Certains font plaisirs, d’autres moins, cela fait partie du jeu de se livrer.
 Parfois un commentaire anecdotique se transforme en virage, et entraine le débat sur des prolongements et des querelles byzantines assez étonnantes. Mais c’est le propre de la discutions et des échanges.
Reste que ce débat sur la place de l’armée est récurent dés que les faits de société nous interrogent brutalement. C’est la réponse du père, voir du grand père : Dans le temps l’armée se chargeait de ses têtes brulées.

Jean Val jean était condamné naguère au bagne pour avoir voler un pain.
 De braves gens se félicitaient que Cayenne existe, et le pénitencier de Biribiri, dont parle Albert Londres, dans les années vingt : « Dante n’avait rien vu »

La société s’est humanisée dans une certain sens, accordant beaucoup de place et d’intérêt aux enfants, à l’éducation, mais de façon démagogique et parcellaire, car dés que le gamin grandit, sans parler de stigmatisation, il est bien difficile pour beaucoup de trouver leur place dans une société où l’on encense les vainqueurs, les biens nés.

Ca, ce n’est pas vraiment un scoop. Alors vraiment je ne comprend pas ces quelques internautes qui trouvent que je fais de l’angélisme, et que je cherchais à déresponsabiliser l’auteur de ces crimes.
Je fais simplement des parallèles pour montrer que le phénomène d’endoctrinement n’est pas nouveau sur des jeunes, et qu’il est infiniment plus facile à mettre en place à certains moment qu’à d’autres.
Comme si de froncer les sourcils et de lâcher des injures pouvait changer la réalité.
Ca ne sert à rien de dire que c’est impensable, c’est arrivé, voilà.

Les solutions simples sont l’apanage des gens simplets.
On n’atteindra jamais « le risque zéro ». Il y aura toujours des paranoïaques en mal de notoriété, même dans des sociétés paraissant harmonieuses, comme la Norvège.
Mais on ne peut exclure un crime d’une tentative de compréhension, si l’on ne veut permettre à l’histoire de se répéter.
 Au delà de la colère et de la sidération il y autre chose à faire que de repasser sans cesse les images en boucle, miroir d’une société du spectacle tétanisée.

A l’instar de ce jeune, qui lui même, dans son rapport pervers avec l’humanité, se filmait pour se projeter toujours les mêmes images de mort.


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