Bonjour,
Olivier,
Vous écrivez : « En fin de compte, la norme n’est-elle pas une imposture mise en place pour seulement nous rassurer ?...puisqu’au fond, les normes n’empêchent pas le danger, la norme idéale étant de zéro, nous conduisant quasi à ne plus rien boire, ni manger. ».
Vous avez raison en ce sens que la norme correspond à un niveau de risque « acceptable », fixé à partir des connaissances (nécessairement imparfaites et incomplètes) que nous avons des facteurs de risque, et dont la détermination est soumise au jeu des lobbies. D’où les écarts d’un pays à l’autre.
Mais alors, par quoi les remplacer ?
Car comme vous le dites, si la norme est égale à zéro, on ne fait plus rien, car il existera toujours un facteur de risques qui nous mettra au dessus de la norme.
Certes c’est un système imparfait, mais au moins une norme permet-elle de fixer des limites à ne pas dépasser, d’exercer un contrôle et de donner des informations au consommateur.