Au vu de certaines réactions, il me semble intéressant de rappeler que plusieurs études (notamment celle de Sarah Tishkoff et de son équipe, publiée dans Science en 2009 et celle de Stephan Schuster, publiée dans Nature en 2010) ont abouti à la conclusion que c’est en Afrique que la diversité génétique est la plus importante (ce qui est cohérent avec l’hypothèse d’une origine africaine de Sapiens Sapiens, l’espèce humaine ayant eu plus de temps sur le continent africain pour évoluer et se diversifier que sur les autres continents, où son implantation est plus récente).
Ainsi, il existe entre certains Bushmen des différences génétiques plus importantes qu’entre un Européen et un Asiatique.
Dans ces conditions, si on tient absolument à utiliser le terme de « race » pour distinguer entre les êtres humains, il est donc plus pertinent de parler des différentes « races » de Bushmen que d’une « race européenne » (ou caucasienne, selon la terminologie consacrée au siècle dernier) et d’une « race asiatique »...