Romain, une nationalisation isolée et sans expropriation des gros
actionnaires ne résoud rien. Tant que subsiste un secteur bancaire privé
et que les directions sont nommées par un État capitaliste rien ne
change. Dans ce cas la banque « nationalisée » fonctionne au service de
l’économie privée avec à sa tête les mêmes financiers que dans le privé et non au service de la population.
Il en va tout différemment pour un service public bancaire unique après expropriation complète des gros actionnaires de toutes les banques, sans indemnités ni rachat.
Service public placé sous le contrôle de la population et des travailleurs... Là on n’est plus dans le cas de figure du Crédit Lyonnais.....