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En réponse à :


chapoutier 21 avril 2012 14:55
désolé Deneb de pourrir votre fil mais Mmarvin m’a énervé smiley

Le Parisien , vendredi 02 avril 2004

Frédéric Vézard
Le gendarme Jambert a sans doute été assassiné

Le gendarme Christian Jambert, qui avait enquêté de longues années sur Emile Louis, aurait été assassiné en 1997. Une autopsie, qui vient d’être pratiquée, remet en cause la thèse officielle du suicide.

NOUVELLE secousse judiciaire dans l’Yonne. La première déflagration avait été causée, en décembre 2000, par les terrifiants aveux d’Emile Louis, tueur en série présumé confondu plus de vingt ans après les faits. Hier, les résultats d’une autopsie pratiquée mercredi sur le squelette du gendarme Christian Jambert, retrouvé mort dans son garage à Auxerre le 4 août 1997, ont ravivé le parfum de scandale qui entoure l’affaire dite des « disparues de l’Yonne ».

L’adjudant-chef Jambert traquait Emile Louis depuis le début des années 1980. Il était un témoin clé de l’affaire et devait être entendu par le juge d’instruction dans les jours suivant son décès. A l’époque, le procureur de la République d’Auxerre, Jacques Cazals, s’était empressé de conclure à un suicide par arme à feu et de clore le dossier.

« Peu compatibles avec un suicide » L’autopsie pratiquée par la professeur Dominique Lecomte, directrice de l’Institut médico-légal de Paris, suggère un scénario radicalement différent. « Les constatations du médecin légiste sont de nature à établir l’existence de deux orifices d’entrée de projectile au niveau de la tête de la victime », a annoncé hier le parquet d’Auxerre. Selon le « procès-verbal d’assistance à autopsie » établi par les gendarmes, ces constatations sont « peu compatibles avec un suicide ». Christian Jambert aurait donc été assassiné. « L’affaire est grave, très grave », estime Didier Seban, l’avocat des familles des disparues de l’Yonne. Un jugement visiblement partagé par le ministère de la Justice. Hier matin, dès qu’il a eu connaissance des premiers résultats de l’autopsie pratiquée sur la dépouille du gendarme, le cabinet de Dominique Perben a contacté Pierre Monnoir, le président de l’ADHY (Association de défense des handicapés de l’Yonne), qui ferraille depuis près de dix ans contre les errements de la justice auxerroise.


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