Bonjour Gruni,

d’accord avec ce que vous exprimez là.

Ceci dit, vous écrivez : "Sur le web nous pouvons également nous exprimer et tenter de convaincre tous ces abrutis formatés par les médias qui d’ailleurs maintenant envahissent le net, que nous pensons mieux qu’eux et que nous détenons forcément la vérité." Nous ne pensons pas mieux qu’eux : nous pensons, pas eux.

Sur ces sondages : " les téléspectateurs de TF1 votent à 38% pour Sarkozy, etc." je remarque que personne ne vote pour la gauche, ça va de soi. Le fait est que, le scrutin majoritaire à deux tours pour l’élection présidentielle et le bipartisme sont devenus pervers, je m’explique : au premier tour on choisit, mais c’est un choix de dupes, à cause de l’influence des médias et du foutu « vote utile ».

Au second tour on élimine, et là, c’est encore pire : en effet, plus les candidats sont mauvais tous les deux, plus ils sont ennemis du peuple, mais d’un peuple clivé par de faux antagonismes, et plus ils obtiennent de voix, celles du rejet de l’autre.

Je vais expliquer comment je vois les choses sur l’exemple du TCE : les pro faisaient grief aux anti d’être polymorphes, incompatibles entre eux, cependant que les pro seraient cohérent poursuivant un même but. Or, je dis que les anti étaient cohérents sur le fond (m’intérêt des peuples) et disparates sur la forme (le TCE), et les pro à l’inverse, étaient cohérent sur la forme (le TCE) et disparates sur le fond (des intérêts antagonistes). (*)

Plus généralement, le chef ayant par définition, toujours raison, il n’a pas besoin de penser : on appelle ça le fait du prince. La seule chose qui manque a priori à nos princes c’est la légitimité qu’ils doivent acquérir dans les urnes : ce système des suffrages qui se font sur le rejet est un suffrage qui conduit à élire ce qu’on a de pire comme princes possibles.

Et ça, ça ne peut plus durer !

(*) ce que je dis là a été démontré par la campagne des anti qui ont gagné la bataille des idées.