« La litanie de Saint François »
- Moi, président de la République, je
ruinerai la France, comme je l’ai déjà
fait avec la Corrèze, dont la dette a explosé au cours
de mon mandat.
- Moi, président de la
République, comme je l’ai fait pendant 10 ans à la tête du
PS, je protégerai tous mes amis mis en examen et condamnés par
la justice et continuerai de fermer les yeux sur les turpitudes des
pires.
- Moi, président de la République, je
donnerai le droit de vote aux étrangers pour compenser la perte de
l’électorat populaire.
- Moi, président de la République, je
serai reconnaissant à Tariq Ramadan et à tous ceux
qui ont appelé à voter pour moi. Il faut savoir remercier ses amis.
- Moi, président de la République, je
donnerai droit aux revendications de mes alliés, dont Mélenchon
et Joly,quoi qu’il en coûte à l’emploi,au coût de l’énergie etc.
- Moi, président de la République, je
restaurerai la fonction publique dans sa toute puissance aux frais du
contribuable, en commençant par créer 60 000 postes dans
l’éducation nationale, même si je n’ai jamais su calculer
combien cela coûtait !
- Moi, président de la République, je
ferai du cynisme une vertu politique, comme mon maître
François Mitterrand l’a fait avant moi en roulant tous les
Français dans la farine, y compris les électeurs de gauche.
- Moi, président de la République, je
ferai la chasse au riches en dépit des problèmes que cela
pourrait poser à ceux dont je suis l’ami et que j’assure ici de
toute ma compréhension.
- Moi, président de la République, je
mettrai fin au cumul des mandats avec d’autant plus de
bonne volonté que je n’aurai plus à compter avec celui que je
pratique depuis si longtemps et qui me vaut d’ailleurs d’être mieux
payé que l’actuel Président de La République.
- Moi, président de la République,
je punirai tous ceux qui se sont compromis avec la droite, je
demanderai également la tête des quelques journalistes de droite
qui restent.
- Moi, Président de la République, je
m’engage solennellement à faire en sorte que la France rejoigne sans
tarder le peloton des nations européennes les plus avancées sur
le chemin de la ruine.
Etc.