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En réponse à :


orion orion 12 mai 2012 23:15

Marco,

Comme je l’ai expliqué plus haut le problème ne vient même plus de l’émigration qui tire les salaires des « ouvriers » vers le bas, mais le fait que l’emploi disparaît !!

Vire tout les émigrés (des êtres humains), le salaire dans certains secteurs va grimper de 50 euros (super) et le chômage va continuer à exploser jusqu’à la rupture ..... est ce que la vie de millions d’êtres humain vaut une augmentation de 50 euros ? et en plus quand on sait que la concurrence est désormais nationale vu qu’il n’y a plus et n’y aura plus assez d’emploi pour justifier le système : emploi/rémunération ....

Là encore on se trompe de combat, d’enjeux, d’objectifs humains !!

Je viens de lire ta réponse : « D’autres emplois ont vu le jour. »

La mondialisation nous met en concurrence avec les Chinois, résultat nos entreprises délocalisent : OK
L’émigration continu et comme dirais un bon Frontiste, prend le travail des Français et joue sur les salaires : OK

Mais quand on sait que 75% des pertes d’emplois depuis 40 ans sont dues aux gains de productivités (le progrès technologique), alors on se rend compte que les délocalisations et l’émigration représente pratiquement rien dans la perte d’emploi.... ce qui est en cause n’est donc pas les conséquences de la mondialisation, mais les conséquence du progrès, du génie humain !

Pour les crises systèmiques et les conflits géopolitiques, on sait que c’est avant tout la fin des matières premières (qui sont à la base du fonctionnement de notre système) qui en est la cause....

Ce que je veux dire, c’est que nous avons atteint les limites de fonctionnement d’un système qui nous accompagne depuis des millénaires .... le mondialisme ou la mondialisation ne sont que des épiphénomènes, l’essentiel est de changer de paradigme, car ce système dans lequel nous vivons va bientôt s’effondrer ! nous avons simplement une vue différente des enjeux...

Le débat public se concentre actuellement sur la mondialisation (ou la démondialisation), mais la plupart des économistes reconnaissent que les délocalisations ne sont responsables que d’environ 15 % des destructions d’emplois. La vraie cause du chômage, ce sont les gains de productivité colossaux enregistrés depuis les années 1970. La productivité a été multipliée « seulement » par 2 entre 1820 et 1960, puis par 5 depuis 1960 grâce à la multiplication des robots et des ordinateurs. C‘est prodigieux ! Parallèlement, sur les quatre dernières décennies, le temps de travail hebdomadaire a quasiment stagné, alors qu’il avait presque diminué de moitié durant le siècle précédent. Mécaniquement, si la révolution de l’informatique ne s’est pas répercutée sur une réduction du temps de travail, elle s’est convertie en destructions d’emplois.
L’agriculture par exemple occupait 60% de la population active au début du siècle dernier, et a réussi grâce à la mécanisation non seulement à décupler les rendements et la production mais en n’employant plus que 2% de la population.
En Chine la société Foxconn a décidé de remplacer 500.000 ouvriers pourtant « chinois pas chers » par des robots. Les coûts d’utilisation des outils robotiques baissent à un tel point qu’il est désormais plus rentable d’utiliser un robot qu’un ouvrier « low cost ».

Au Japon la société Panasonic vient de créer une usine flambant neuve de 15 hectares, produisant 40% des dalles d’écrans plats fabriqués dans le monde (pour une valeur de 2 milliards de dollars par mois) ! Cette usine entièrement automatisée fonctionne avec une quinzaine de salariés…

Nous rentrons dans une phase ou nous pouvons et savons produire quasiment sans intervention humaine.


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