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christophe nicolas christophe nicolas 20 mai 2012 13:28

Très bien votre article.

La mécanique quantique parait bien mystérieuse. Quand on ne comprend pas bien quelque chose, c’est que les hypothèses fondatrices ont des lacunes. En poussant jusqu’au bout une théorie, on en arrive à des élucubrations, c’est le cas lorsqu’on parle de remonter dans le temps ou pour les univers à multiples dimensions. Pourquoi, la mécanique quantique parait-elle si bizarre ? Sa structure mathématique probabiliste ? Non, elle défie un vieux dogme qui veut que l’on peut séparer les choses spatialement et temporellement en autant de parties qu’on le souhaite. A un moment cela ne marche plus. Ce qui se cache derrière ce vieux dogme, c’est le principe de la « marche au hasard » dont Jacques Monod se fit le chantre «  L’ancienne alliance est rompue ; l’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité indifférente de l’Univers, d’où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n’est écrit nulle part. A lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres. » .

En mécanique quantique, la fonction d’onde porte la probabilité de tous les états potentiellement possibles parce que les événements ne sont plus séparables. Cela signifie que tout est lié instantanément. En laboratoire, on peut isoler un système pour faire une expérience et bien comprendre pour limiter « tout » à l’expérience. Seulement voilà, lorsqu’on veut mesurer, il y a un moment où cela influe sur la mesure. C’est le domaine de la mécanique quantique, cela signifie qu’on ne peut plus séparer les choses. Je ferai remarquer qu’une dérivée mathématique n’a de sens que si l’on peut tendre vers l’infiniment petit alors il ne faut pas s’étonner de voir apparaitre le principe d’incertitude qui ne fait que traduire la carence mathématique. Simplement cela, inutile de faire dire à ce principe, je ne sais quelles élucubrations.

Comme les échanges élémentaires ne sont plus séparables, Il faut attendre l’actualisation d’une potentialité pour la décrire, on ne peut pas parler de trajectoire, on doit parler d’état. Est-ce si bizarre ? Il y a plus de 2000 ans, Aristote a produit la théorie de la « puissance et l’acte ». Je vais raconter une histoire pour montrer qu’on le vit tous les jours « Si un larron rentre dans une boulangerie pour voler un croissant et qu’à ce moment un policier rentre pour acheter son pain, vous êtes bien d’accord, le larron ressort bredouille discrètement. Le policier n’a rien perçu mais il a changé le résultat de l’expérience ».

Et bien Jacques, désolé, tu t’es planté, tout est lié. Il n’y a plus qu’à postuler une fonction d’onde constante de l’univers. Chose étrange, en partant de cela on peut décrire les mécanismes des échanges élémentaires et montrer que la relativité en découle, on peut montrer qu’elle est mal comprise, on peut montrer qu’elle est juste pour un domaine de validité précis, on peut montrer qu’elle cache une partie de la réalité et qu’en fait on peut voyager dans l’espace. Les résultats sur la vitesse des neutrinos permettront de mettre cela en évidence.

Les neutrinos, qu’elle histoire… Si les échanges élémentaires ne sont pas sécables, il ne faut pas s’étonner que les neutrinos issus des protons stoppés dans la cible de carbone aillent chez Icare construit avec des récepteurs ultra froids et peu mobiles. Il ne faut pas s’étonner que les neutrinos issus des protons qui traversent la source aillent un peu plus vite et finissent chez OPERA.

La physique statistique au niveau de la source et des récepteurs, c’est cela qui cache l’intrication.

Je crois que la communauté scientifique va être obligée de s’excuser auprès de certains chercheurs… par exemple en leur donnant le Nobel…


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