Très bien
votre article.
La mécanique
quantique parait bien mystérieuse. Quand on ne comprend pas bien quelque chose,
c’est que les hypothèses fondatrices ont des lacunes. En poussant jusqu’au bout
une théorie, on en arrive à des élucubrations, c’est le cas lorsqu’on parle de
remonter dans le temps ou pour les univers à multiples dimensions. Pourquoi, la
mécanique quantique parait-elle si bizarre ? Sa structure mathématique
probabiliste ? Non, elle défie un vieux dogme qui veut que l’on peut séparer les
choses spatialement et temporellement en autant de parties qu’on le souhaite. A
un moment cela ne marche plus. Ce qui se cache derrière ce vieux dogme, c’est
le principe de la « marche au hasard » dont Jacques Monod se fit le
chantre « L’ancienne
alliance est rompue ; l’homme sait enfin qu’il est seul dans l’immensité
indifférente de l’Univers, d’où il a émergé par hasard. Non plus que son
destin, son devoir n’est écrit nulle part. A lui de choisir entre le Royaume et
les ténèbres. » .
En mécanique quantique, la fonction d’onde porte la probabilité
de tous les états potentiellement possibles parce que les événements ne sont
plus séparables. Cela signifie que tout est lié instantanément. En laboratoire,
on peut isoler un système pour faire une expérience et bien comprendre pour
limiter « tout » à l’expérience. Seulement voilà, lorsqu’on veut
mesurer, il y a un moment où cela influe sur la mesure. C’est le domaine de la
mécanique quantique, cela signifie qu’on ne peut plus séparer les choses. Je
ferai remarquer qu’une dérivée mathématique n’a de sens que si l’on peut tendre
vers l’infiniment petit alors il ne faut pas s’étonner de voir apparaitre le
principe d’incertitude qui ne fait que traduire la carence mathématique. Simplement
cela, inutile de faire dire à ce principe, je ne sais quelles élucubrations.
Comme les échanges élémentaires ne sont plus séparables, Il faut
attendre l’actualisation d’une potentialité pour la décrire, on ne peut pas
parler de trajectoire, on doit parler d’état. Est-ce si bizarre ? Il y a
plus de 2000 ans, Aristote a produit la théorie de la « puissance et l’acte ».
Je vais raconter une histoire pour montrer qu’on le vit tous les jours « Si un larron rentre dans une
boulangerie pour voler un croissant et qu’à ce moment un policier rentre pour acheter
son pain, vous êtes bien d’accord, le larron ressort bredouille discrètement. Le
policier n’a rien perçu mais il a changé le résultat de l’expérience ».
Et bien
Jacques, désolé, tu t’es planté, tout est lié. Il n’y a plus qu’à postuler une
fonction d’onde constante de l’univers. Chose étrange, en partant de cela on
peut décrire les mécanismes des échanges élémentaires et montrer que la
relativité en découle, on peut montrer qu’elle est mal comprise, on peut
montrer qu’elle est juste pour un domaine de validité précis, on peut montrer qu’elle
cache une partie de la réalité et qu’en fait on peut voyager dans l’espace. Les
résultats sur la vitesse des neutrinos permettront de mettre cela en évidence.
Les neutrinos,
qu’elle histoire… Si les échanges élémentaires ne sont pas sécables, il ne faut
pas s’étonner que les neutrinos issus des protons stoppés dans la cible de
carbone aillent chez Icare construit
avec des récepteurs ultra froids et peu mobiles. Il ne faut pas s’étonner que
les neutrinos issus des protons qui traversent la source aillent un peu plus
vite et finissent chez OPERA.
La physique
statistique au niveau de la source et des récepteurs, c’est cela qui cache l’intrication.
Je crois que
la communauté scientifique va être obligée de s’excuser auprès de certains
chercheurs… par exemple en leur donnant le Nobel…